En 1841, cela fait depuis 11 ans que le roi Louis Philippe règne en France et a établi un régime libéral dominé par la bourgeoisie. Dans les premières années du régime, des mouvements populaires encouragés par les difficultés économiques persistantes jusqu'en 1836 (entrainant le chômage et la cherté du pain) sont durement réprimés. C'est alors que le mouvement républicain, jusqu'alors favorable à la monarchie de juillet, se retourne contre lui, désirant poursuivre l'élan engagé lors des 3 Glorieuses, c'est-à-dire à poursuivre l'œuvre républicaine, comme elle avait été faite en 1792 par opposition à un régime jugé trop bourgeois et répressif. À l'époque, les républicains estimaient que la République est le seul régime politique capable d'instaurer une justice sociale. Ils cherchaient à revenir à 1792-1793 (la convention montagnarde qui a institué la 1re République), époque selon eux plus juste socialement et plus égalitaire. C'est dans ce contexte et face à un gouvernement toujours plus répressif que s'établissent dès 1830 des sociétés secrètes qui tentent par leur action et leurs idées à renverser le régime. En 1830 nait la Société des Droits de l'Homme qui s'étend en 1832. Le journal où elle publie ses idées se nomme La Tribune et ses chefs sont Garnier-Pagès, Cavaignac, Raspail, Carrel, Marrast et Louis Blanc.
[...] En quoi le pamphlet "Histoire de dix ans, 1830-1840 " Louis Blanc illustre-t-il bien l'esprit contestataire et révolutionnaire du mouvement républicain sous la monarchie de Juillet ? Présentation du texte Louis Blanc et l'oppostition républicaine En 1841, cela fait depuis 11 ans que le roi Louis Philippe règne en France et a établi un régime libéral dominé par la bourgeoisie. Dans les premières années du régime, des mouvements populaires encouragés par les difficultés économiques persistantes jusqu'en 1836 (entrainant le chômage et la cherté du pain) sont durement réprimés. [...]
[...] En quoi ce texte illustre bien l'esprit contestataire et révolutionnaire du mouvement républicain sous la monarchie de Juillet ? Dans une première partie, nous verrons que la description de l'organisation et des buts de la Société des DH permettent d'illustrer le caractère contestataire du mouvement républicain; puis dans une seconde partie, nous analyserons le Manifeste de cette Société comme affirmation concrète des exigences républicaines et socialistes ; enfin la troisième partie consacré aux réactions à ce manifeste permettra d'éclairer le fait que le caractère révolutionnaire du républicanisme suscite de violentes réactions. [...]
[...] Dans les autres villes que sont Metz, Strasbourg Ce qui montre que la province commence à se faire à l'idée d'une République. La société est organisée de telle manière, qu'elle n'enfreint pas là l'article 291 du Code pénal qui interdit les associations de plus de 20membres. Ainsi, elle est divisée selon le lieu de vie en petites congrégations de 20 membres dirigés par un conseil national de 11membres. La communication des idées se fait par l'intermédiaire des brochures. L'idée de ces sociétés françaises comme le Dis L. [...]
[...] Dupin, représentant les monarchistes, affirme de manière disproportionnée que l'article 6 de la DDHC du 21 avril concernant la propriété La propriété est le droit qu'a chaque citoyen de jouir et de disposer de la portion de biens qui lui est garantie par la loi correspondrait à la loi agraire, c'est-à-dire à la redistribution de terres appartenant à l'État ou aux possédants pour les donner aux paysans. Il dit : Vous l avouez donc enfin, ce qu'il vous faut c'est le partage des biens. Continuateurs de Robespierre c'est la loi agraire que vous de mandez Il est vrai que Robespierre méprise le droit de propriété : il le définit devant la Convention comme étant l'expression d'un pouvoir qui exploite le peuple, comme c'était le cas sous la monarchie. [...]
[...] Les insurrections populaires des années 1830-31 et la prise de conscience de certains ouvriers de la nécessité de s'unir pour se faire entendre conduit cette opposition républicaine à chercher le soutient de ceux qui vont devenir les forces principales de cette opposition. Ainsi, les républicains disposent de leurs propres journaux (La Tribune des départements, d'Armand Marast.) pour répandre leurs idées, mais aussi de crieurs publics qui les transmettent ou encore font passer des brochures avec leur programme, idées Cette opposition est nombreuse en effet l'on compterait en 1934 près de membres de la société des droits de l'homme. [...]
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