Exposé faisant état du portrait de Napoléon par Metternich, personnalité autrichienne ayant eu des rapports politiques avec Napoléon lors du rapprochement de la France et de l'Autriche. Metternich livre son opinion sur Napoléon, et sur l'empire qu'il a formé.
[...] En 1818, il joint la France à la Sainte-Alliance par le traité d'Aix la Chapelle, cet ordre sera effectif jusqu'en 1848. Selon Metternich, le nationalisme est dû à la Révolution, c'est l'hydre de la Révolution Il voulait instaurer une Europe anti-révolutionnaire et anti-nationale. Pour lui, la victoire de Napoléon est plus culturelle que politique. Questions d'ouverture : - Napoléon a-t-il été l'instigateur d'une certaine unité en Europe ? - Comment Napoléon a-t-il été considéré dans l'Europe ? - Quel héritage de Napoléon a-t-on ? Peut-on parler d'héritage ? [...]
[...] Néanmoins, dans le but de faire chuter l'Empire napoléonien, il s'allie à la coalition anti-française. Cette coalition se conclut par la chute de Napoléon à la bataille de Waterloo en 1815. Metternich sera par la suite chancelier autrichien de 1821 à 1828. Repères chronologiques : - 1799 : Napoléon fait un coup d'Etat, le 18 Brumaire, c'est-à-dire le 18 juin. - 1802 : Napoléon se déclare empereur à vie. - 1804 : le 2 décembre, Napoléon est sacré. - 1809 : signature du Traité de paix de Vienne entre Metternich et Napoléon. [...]
[...] Il le considère comme l'artisan de son empire. Néanmoins, il faut noter que même si Napoléon a voulu créer un empire en Europe, il a hérité des guerres révolutionnaires. En effet, selon Metternich, l'empire reposait sur les ruines de l'Ancien Régime. La légitimité de ses guerres militaires a été expliquée par les guerres précédentes, c'est-à-dire les guerres entamées avec la Révolution contre une Europe monarchique. Metternich écrit que Napoléon était indispensable à l'empire français Il ne faut pas oublier que Metternich était favorable à la monarchie. [...]
[...] Metternich fait ici le portrait de Napoléon. I. Napoléon est perçu comme un homme pragmatique, ayant une haute opinion de lui. Metternich ayant rencontré Napoléon à de maintes reprises, se rappelle de lui comme un homme plutôt austère, pressé. Il a su être manipulateur et lier les personnes à sa fortune pour qu'ils ne puissent s'en détacher. En cela, il a été pragmatique. De plus, Metternich donne son opinion, ce qui concerne la question de savoir si Napoléon aurait été de quelque façon l'héritier de la Révolution Française de 1789. [...]
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