L'année 1929 est un tournant dans l'histoire de l'Allemagne. La république de Weimar est en difficulté. Elle doit revoir son plan de remboursement des réparations de la première guerre mondiale qui ont été fixé par le traité de Versailles (1919). Un premier plan de remboursement avait été mis en place en 1924: le plan Dawes pour rembourser une partie de la dette: 50 milliards RM à rembourser en plusieurs dizaines d'années. Le 11 février 1929 à Paris: une commission d'experts travail sur le remplacement du plan Dawes par le plan Young, nom du président du comité d'expert qui est le président de la général electric. Selon l'article 234 du traité de Versailles, l'Allemagne peut demander à la commission des Réparations de réviser un état de paiement. De février à Mai 1929, les experts allemands qui siègent dans la commission Young subissent la pression du gouvernement allemand et du milieu industriel. Ce qui est dénoncé dans notre document qui est un article de presse publié le 23 mai 1929 dans le Vossische Zeitung. Ce journal est un quotidien allemand publié à Berlin depuis 1721. Cette article dénonce l'attitude des industriels de la Rhur vis à vis des membres de la délégation allemande. C'est pour cela qu'il faut se demander que reproche ce journal aux dirigeants des industries lourdes allemandes et quels sont les raisons de cette attitude vis vis du plan Young?
[...] Les secteurs de l'industrie traditionnelle sont très touchés par la crise. De plus, l'Allemagne est dépendante de l'extérieur, c'est pour cela que l'article parle d'une réforme fiscale d'ensemble qui rétablira en All une situation eco normale L'Allemagne connait un déficit budgétaire de 6,5 milliards de dollars donc elle est obligée d'importer des capitaux étrangers afin d'investir dans l'industrie nationale. Enfin, comme l'All exporte beaucoup elle se retrouve dépendante de la conjoncture internationale. De ce fait, lorsque le commerce diminue, l'All est immédiatement touché et fragilisé. [...]
[...] Il rappelle aussi que les intentions des industriels ont toujours été en fonction de leur intérêt et non pour le bien de l'Allemagne. La crise de 1929 va mettre fin au plan Young. Le 20 juin 1931, le président des États-Unis, Herbert Hoover, propose solennellement la suspension de tous paiements sur les dettes intergouvernementales, dettes de réparations et de relèvements L'Allemagne aura versé 57% du total du Plan Young et en juin 1932, lors de la conférence de Lausanne, on prévoit pour toutes les réparations un forfait général de trois milliards de marks à verser à la Banque des règlements internationaux. [...]
[...] En effet, Voegler est choisi pour rallier les milieux de l'industrie lourde et les milieux nationalistes. Pour cela, il est président des Vereinigt Stahlwerke (principal groupe sidérurgique allemand), membre du directoire de la Fédération de l'industrie allemande. De plus, c'est un ancien député du Parti Populaire allemand (droite) et il est très proche des nationaux-Allemands. Ensuite, le choix de Schacht s'est imposé, car il est l'un des meilleurs spécialistes de la question des réparations en Allemagne et il est proche des milieux financiers anglo- saxons. [...]
[...] Mais le traité de Versailles rend la France les sites réquisitionnés. En outre, on peut lire aussi l.23 à 24: les mm milieux qui ont été les principaux bénéficiaires de l'inflation En effet, après la 1ère guerre mondiale, l'Allemagne connait une crise économique qui a pour principale caractéristique une hyperinflation, c'est-à-dire que la monnaie perd de sa valeur. En janvier 1921: un dollar valait 75 marks et en septembre 1923 il valait marks. Cette inflation a encouragé les étrangers d'acheter l'acier et le charbon allemand ce qui a profité pendant un moment à l'industrie lourde allemande jusqu'à l'intervention de Stressman avec l'aide de Schacht en novembre 1923, il rétablit la situation avec la création du Rentenmark qui n'est plus gagé sur l'or, mais sur la production agricole et industrielle. [...]
[...] Leur accord pour le plan Young est très difficile à obtenir. En effet, comme on peut le lire de la l.9 à 12, des tensions existent entre Voegler et d'autres Industriels du fait de la position de Voegler. En effet, celui-ci est directeur général du consortium de Gelsenkirchen, c'est-à-dire qu'il dirige un ensemble d'entreprise qui a fusionnés au cours du temps dont leur responsable étaient Kirdoff (GBAG jusqu'en 1926), Thyssen et Flick (United Steel Works AG La société mère de toutes ces entreprises est la Vereinigt Stahlwerke qui est le deuxième producteur d'acier au monde. [...]
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