A partir de la 1ère Guerre Mondiale, les responsables politiques invoquent le plus souvent possible l'opinion publique pour justifier leur action diplomatique, ou leur passivité. Le traumatisme de la guerre a touché directement un nombre important de familles, si bien que la guerre et la paix sont désormais des grandes préoccupations des français. La politique étrangère sort donc des cabinets ministériels pour être (comme en Belgique) largement exposée et débattue sur la place publique. « Les historiens français ont été naturellement attirés par le grand problème historique suivant : comment la France victorieuse en 1918 est elle devenue la France écrasée de 1940 ? Tout un débat s'est instauré sur le rôle joué par l'opinion publique, pour expliquer la victoire perdue, puis la décadence, enfin l'effondrement ».
[...] Opinion publique et politique extérieure en France-- 1914-1940 A partir de la 1ère Guerre Mondiale, les responsables politiques invoquent le plus souvent possible l'opinion publique pour justifier leur action diplomatique, ou leur passivité. Le traumatisme de la guerre a touché directement un nombre important de familles, si bien que la guerre et la paix sont désormais des grandes préoccupations des Français. La politique étrangère sort donc des cabinets ministériels pour être (comme en Belgique) largement exposée et débattue sur la place publique. [...]
[...] Mais il faut distinguer 2 phases : Entre octobre 1938 et septembre 1939 : le redressement du moral de l'OP. Il commence en France après Munich, en Angleterre après le coup de Prague le recul du pacifisme défaitiste, perceptible entre 1936 et 1939 se précipite, mais il reste représenté par le courant fascisant de l'extrême droite, le pacifisme intégral de la SFIO, et le défaitisme révolutionnaire de groupuscules d'extrême gauche. On constate un revirement de l'opinion organisée pour différentes raisons : 1. [...]
[...] Marquée par l'union sacrée et ses vicissitudes, la crise morale de 1917. Cette crise morale n'est pas profonde en France, J.J. Becker insiste sur la difficulté à envisager une guerre longue( on croit toujours que c'est le dernier quart d'heure ; sur les conditions de vie à l'arrière, dans l'ensemble supportable pour la population paysanne et la population ouvrière ; sur la vigueur du patriotisme, entretenu par la propagande ; sur le rôle de l'encadrement du clergé, les instituteurs, les écrivains, les syndicats, les partis politiques ; sur l'efficacité de la censure, qui isole les mouvements de protestation ; sur la profondeur du tissu national, qui ne donne guère de prise au défaitisme révolutionnaire. [...]
[...] Le pacifisme humanitaire semble imprégner de plus en plus la société française la passivité française entre 1933 et 1940. Elle serait liée à l'ignorance et à un pacifisme profond, mais il convient de réviser les thèses classiques en s'appuyant sur trois moments. Toute une série de travaux montrent que la presse a donné une foule d'informations sur ce qui se passait en Allemagne, cherché à interpréter le phénomène nazi, décrit longuement l'établissement d'une dictature raciste et nationaliste, avec sa terreur policière et ses répressions sanglantes, et condamné fermement les méthodes hitlériennes. [...]
[...] La politique française vise constamment à ne rien faire qui puisse mécontenter ce pays. Il existe un anti-britanisme larvé dans l'OP orienté contre une City jugée tentaculaire. Mais l'alliance franco-britannique de 1938- 1939 est célébrée et elle participe à redonner confiance aux français, tout comme elle fait partie de la thématique du réarmement moral et la préparation psychologique à la guerre avec les EU, la crise de 1929 contribue à détériorer l'image de ce pays en France, mais on ne connaît pas le degré de confiance qu'avait les français pour les E.U. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture