Président des États-Unis de 1989 à 1993, George Bush succède à Ronald Reagan, dont il a été durant 8 ans le vice-président. Bon connaisseur des questions internationales, il a accordé une grande importance à la politique étrangère du pays durant son mandat, et il s'attache en particulier aux problèmes du Proche-Orient. Au cours de l'année 1990, l'Irak annexe le Koweït pour s'emparer de ses richesses pétrolières en pensant que les États-Unis n'interviendraient pas. Cependant, tout ne se déroula pas comme ce que pensait Saddam Hussein, à la tête de l'Irak : George Bush fait voter au Conseil des Nations-Unies la condamnation de l'Irak et déclenche la guerre du Golfe le 17 janvier 1991 qui ne pendra fin que 6 semaines plus tard. Cette intervention, surnommée « Tempête du Désert » fut un succès : le Koweït retrouva sa liberté à la suite de cette opération rassemblant une coalition de 29 nations sous le drapeau de l'ONU.
[...] Ensuite, G. Bush se fixe en troisième lieu l'objectif de créer une région de paix au sein des pays du Moyen-Orient. Le problème majeur de cette région du monde est bien évidemment le conflit israëlo-palestinien, et s'il y a une issue à ce conflit, elle ne se trouvera que sur les bases de résolution 242 et 338 de l'ONU, c'est-à-dire sur la restitution aux palestiniens des territoires occupés depuis 1967 contre leur reconnaissance de l'état d'Israël. D'après G. Bush, cette paix est possible puisque nous avons vu pour la première fois l'alliance de l'Israël et de plusieurs pays arabes. [...]
[...] Ces événements sont signe de la disparition de l'URSS le 26 décembre Quels objectifs se fixent les États-Unis au Moyen-Orient ? Comment ont- ils cherché à les atteindre dans les années suivantes ? Le nouveau contexte international permet à G. Bush de dégager dans sont discours Un nouvel ordre mondial ? quatre grandes orientations au Moyen- Orient : Tout d'abord, le président américain affirme vouloir faire signer des accords de sécurité mutuelle dans la région au Moyen-Orient. Pour cela, il va s'employer à renforcer les alliances politiques, militaires et économiques passées avec les États de cette région. [...]
[...] Pour limiter cette vague de prolifération, les États-Unis vont obliger l'Irak à éliminer toutes ses armes de destructions massives. Plusieurs missions de l'ONU se rendent en Irak mais c'est en mars 2003 que les États-Unis et leurs alliés débarquent en Irak et déclenchent la seconde guerre en Irak sans l'accord de l'ONU. Ils bombardent le pays et arrête S. Hussein en décembre 2003. La victoire est facile, mais les troupes d'occupation se heurtent au terrorisme et à la désorganisation du pays. [...]
[...] Bush entend par un nouvel ordre mondial Lorsque G. Bush évoque le nouvel ordre mondial il définit un monde contrôlé par l'ONU : l'organisation et le fonctionnement se feront selon les principes de l'ONU, afin de préserver la paix absolue. Après la guerre froide, l'ONU est libérée de l'impasse de cette guerre, puisque l'URSS n'est plus en mesure de paralyser l'ONU avec son droit de veto. Cette organisation aura pour rôle de rassembler tous les pays membres et ainsi parvenir à un accord entre ces pays lors des prochains sommets mondiaux. [...]
[...] ) et obligé de donner à Reagan des gages de bonne volonté, Gorbatchev laisse les démocraties populaires reprendre leur indépendance et abandonner le modèle communiste. Un an après la réunification allemande, l'OTAN proclame que l'URSS n'est lue un ennemi : la guerre froide est terminée et les États-Unis deviennent les seuls arbitres du nouvel ordre mondial A quels événements l'auteur fait allusion en parlant de l'après- guerre froide ? En évoquant les événements de l'après-guerre froide G. Bush désigne la fin des conflits entre les deux blocs, qui ne touchent pas pour autant encore leur fin. G. [...]
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