Note du ministère des affaires étrangères du 10 novembre 1956, tome 3, commission de publication des documents diplomatiques français, 1990, René Coty, Guy Mollet, Christian Pineau, Nasser, canal de Suez, barrage d'Assouan, OTAN, URSS, Grande-Bretagne, Afrique du nord, Ben Gourrion, FLN front de libération nationale, ONU
Ce texte est une source gouvernementale du ministère des Affaires étrangères daté du 10 novembre 1956, mais publié en 1990. Ce texte retrace le bilan, les conséquences et le rôle de chaque acteur de la crise. Le président à ce moment est René Coty depuis 1954, le président du conseil Guy Mollet et le ministre des Affaires étrangères Christian Pineau. Christian Pineau vouait une haine à Nasser depuis que celui-ci avait attesté qu'il n'y avait de camp de formation pour les Algériens en Égypte le 14 mars 1956. ce qui s'est avéré faux, car il y avait en effet des camps.
[...] Cet acte donne une raison à la France et aux britanniques d'intervenir militairement et par conséquent faire chuter Nasser. Par ailleurs le " conflit " n'est que de courte durée. Par colère des Etats-Unis , la Grande Bretagne se retire suivi par la suite de la France. Les 2 belligérants sont affaiblis et Nasser est renforcé. C'est dans ce contexte qu'on peut se demander en quoi la crise de Suez va être un bouleversement dans la géopolitique du Moyen-Orient et dans la suite de la guerre froide ? [...]
[...] Tensions avec des supposés alliés Dans cette crise la France s'est senti abandonné par ses alliés. Tout d'abord l'organisation du traité atlantique nord (OTAN) qui est un pacte mutuel signé à Washington le 4 avril 1949 couvrant l'Europe, l'Amérique du Nord et l'Atlantique et qui était à but militaire diplomatique et politique et qui est en fait réellement dirigée par les USA n'a donc pas agit en faveur de la GB et de la France dans cette crise et accusé en règle générale de ne pas soutenir les Etas européens mais plutôt favoriser les intérêts américains il y a un manque de soutien et de confiance qui s'installe. [...]
[...] Cette dernière passe sous l'occupation israélite après que le Général égyptien , gouverneur de cette bande en s rende le 1er novembre. L'intervention a fait chuté l'avancée israélite. Son prestige se renforce en Égypte mais également en dehors comme en Irak où des manifestations éclatent face aux autorités contre les livraisons avec le bloc occidental. Nasser devient un mythe pour les nations africaines dans leur volonté d'indépendance. Perte de puissance de certains pays au profit d'autres Ligne 21-22 « nous n'avons pas facilité la solution des problèmes d'Afrique du Nord en général et d'Algérie en particulier. [...]
[...] ce qui s'est avéré faux car il y avait en effet des camps. Le document qui nous est présenté à l'étude est une source gouvernementale qui était tenue secrète puis publié dans un livre composé d'autres documents diplomatiques en 1990, Ministère des affaires étrangères. Commission de publication des documents diplomatiques français : 1956, tome octobre – 31 décembre . C'est une note de la direction politique du ministère des Affaires étrangères français du 10 novembre 1956, tirant le bilan de l'intervention franco-britannique à Suez. [...]
[...] Depuis 2 ans le F.L.N ( front de libération nationale) mène des actions contre la présence française et souhaitait obtenir de la l'indépendance de L'Algérie dans un contexte où le pays est alors divisé en département. Avec l'affaire de Suez , les moyens militaires deviennent moins important limitant l'action française et le parti tente de s'imposer. En conclusion l'intervention franco-britannique est une victoire militaire et un échec diplomatique. La France se retrouve seul après le retrait britannique et se met à dos les pays arabes et les Nations Unies. Les puissances perdent de l'influence en Afrique du Nord ainsi que le contrôle du canal de Suez. [...]
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