Jusqu'au début du XVIIe siècle, la France reste en retrait du monde maritime car elle doit essentiellement faire face à des préoccupations continentales et à des difficultés intérieures. C'est l'émergence de grandes nations maritimes, l'Espagne, les Pays-Bas ou encore l'Angleterre, qui contraint la France à s'orienter à son tour vers la mer. C'est le Cardinal de Richelieu qui va saisir toute l'importance d'une politique navale.
Né le 5 septembre 1585, Armand Jean du Plessis, fils d'un capitaine des gardes d'Henri IV, entre dans les ordres et devient évêque du modeste évêché de Luçon. Très vite, le cardinal se fait remarquer du roi par son talent et son dévouement. C'est ainsi que quatre mois plus tard, Louis XIII lui offre la direction de son Conseil, ou Conseil d'en haut. À ce poste de "principal ministre" ou Premier ministre, le cardinal va dès lors révéler jusqu'à sa mort son génie politique (...)
[...] Certes, Richelieu veut une marine pour protéger le commerce français contre les corsaires, mais il entend surtout enlever à l'Espagne l'empire des mers. Il avait été obligé, pour lutter contre La Rochelle en 1625, de demander des vaisseaux à la Hollande et à l'Angleterre. Ne voulant accorder et n'osant refuser le salut aux Anglais, il faisait naviguer ses vaisseaux sous pavillon hollandais. Voilà pourquoi à la L il défend l'idée d'une marine française forte afin que le roi n'ait pas à mendier l'assistance de ses voisins CONCLUSION En d'autres termes, Richelieu définit clairement dans ce texte les missions de la Marine : les forces navales doivent défendre les côtes, protéger le commerce, en particulier contre les Barbaresques, et être l'instrument de la puissance royale. [...]
[...] C'est l'émergence de grandes nations maritimes, l'Espagne, les Pays-Bas ou encore l'Angleterre, qui contraint la France à s'orienter à son tour vers la mer. C'est la Cardinal de Richelieu qui va saisir toute l'importance d'une politique navale. Né le 5 septembre 1585, Armand Jean du Plessis, fils d'un capitaine des gardes d'Henri IV, entre dans les ordres et devient évêque du modeste évêché de Luçon. Très vite, le cardinal se fait remarquer du roi par son talent et son dévouement. C'est ainsi que quatre mois plus tard, Louis XIII lui offre la direction de son Conseil, ou Conseil d'en haut. [...]
[...] De la ligne 1 à 4 : Restaurer la marine pour assurer le rayonnement France L.4 à 7 : La puissance maritime est synonyme de prospérité L.7 à 14 : La puissance maritime synonyme de défense L.14 à 15 : La puissance maritime synonyme de paix (crainte) L.16 a 17 : Les atouts de la France L.17 à 19 : Réorganiser la marine française en prenant comme exemples les puissances voisines L.19 a 22 : Sécuriser le commerce maritime L.22 a 26 : Prévenir les menaces de guerres En quoi consiste la politique maritime défendue par le Cardinal de Richelieu ? La question de la puissance maritime française, suppose que nous abordions d'abord la nécessité de construire une flotte de guerre et ensuite d'étudier l'intérêt des grandes compagnies commerciales. I. La nécessité d'être puissant sur mer A. [...]
[...] Pour cela, Richelieu explique à la ligne 17 qu'il convient de faire de grandes compagnies, d'obliger les marchands d'y entrer, de leur donner de grands privilèges B. Mettre fin aux pillages La France possèdent en majorité des petits marchands, or ces petits marchands sont mal équipés et sont de taille minime comparé a celle des concurrents. Ils ne peuvent donc pas se défendre quand ils sont la proie des corsaires etc. Richelieu rappelle à la ligne 21 la nécessité de se doter de grandes compagnies pour permettre à la France sécuriser ses routes maritimes et poursuivre leur justice jusqu'au bout C. [...]
[...] Donc le Roi qui sera le plus fort sur la mer sera maître de cet or et de cet argent. C'est ainsi qu'après la compagnie des Cent Associés de la Nouvelle-France, fondée en 1627, viennent la Compagnie royale du Levant, la Compagnie du Sénégal et de Gambie, la Compagnie de Saint-Christophe (ou des Indes occidentales). B. Pouvoir se défendre De la soumission à la résistance Une puissance maritime affirmée permet de se défendre face aux menaces extérieures sont la piraterie, ou l'attaque sur ses côtes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture