Sciences humaines et arts, Les Mémoires de Issa al-Issa, Noha Tadors Khalaf, journalisme, révolte arabe 1936, colonialisme britannique, sionisme, déclaration de Balfour, foyer national juif, parti al-Istiqlal, nationalisme arabe, Nouri Pacha al-Saïd
Le colonialisme britannique garantit l'immigration sioniste en Palestine depuis la fin du XIXe siècle. L'immigration a pris de l'ampleur depuis la déclaration de Balfour en 1907 au cours de laquelle il a été promis la création d'un "foyer national juif" en Palestine. Dès lors, la population juive s'empare peu à peu de la Palestine : en 1935, ils représentent presque 30% de la population, et ils s'emparent des terres agricoles, contraignant la population d'origine à se concentrer dans des villes où les emplois se font de plus en plus rares.
[...] D'un côté, « le gouvernement britannique campait sur ses positions »(document l. de l'autre, le gouvernement palestinien en fait de même. En effet, « laummas'acharnait dans la poursuite de la grève et le gouvernement ne voulait pas changer de position sous la pression » (document l. 18-20). Le parti de l'ummase traduit littéralement par le parti de la communauté des musulmans. Le gouvernement palestinien refuse d'écouter les revendications de son peuple, comme le montre l'extrait suivant : « Quand j'ai publié un compte rendu de la pétition, lesmajalesiyyinont brûlé ce numéro et les marins ont été contraints de renier la pétition » (document l. [...]
[...] Ce parti prend fin en 1944. L'émir 'Abdallah l'a soutenu« pour la seule raison qu'il considérait que ce parti était opposé au Conseil musulman et à Haj Amin lui-même »(document l. 26-27), ce qui témoigne encore une fois de sarelation conflictuelle avec Haj Amin. Raghib al-Nashashibi était par ailleurs aussi présent dans le haut comité. Le « Haut Comité [est] composé de tous les partis » (document l. : il représente l'ensemble de la communauté arabe. On peut donc y voir une recherche d'unité. [...]
[...] Cependant, « le gouvernement ne prit pas les engagements que les gens attendaient » (document l. 56-57), ce qui témoigne encore une fois de l'obstination du gouvernement. Cela entraîna une « crise et des rumeurs de révolution contre les Anglais »(document l. se transformant par la suite en uneguerre civile : « un plus grand nombre d'Arabes trouva la mort par des armes arabes que par celles des Britanniques ou des Juifs » (document l. 64-65). Nationalisme palestinien Un combat sur plusieurs fronts Cette situation de conflitsa déclenché la création d'un « Haut Comité [ . [...]
[...] Ainsi l'émir n'était qu'un intermédiaire et n'avait pas de réel pouvoir. Quand l'assemblée lui a alors demandé de « garantir la réalisation de nos revendications. » (document l. condition pour mettre fin à la grève, il ne put rien garantir et ne fut plus écouté. L'émir 'Abdallah affiche en effet une forme de soumission face aux autorités britanniques qui lui a souvent été reprochée. Suite à ce premier échec, Nouri Pacha al-Saïd se rend au Haut Comité à deux reprises. [...]
[...] Les Mémoires de ‘Issa al-‘Issa - Noha Tadros Khalaf (2009) - Comment cet intellectuel et journaliste se positionne-t-il dans le conflit de la grande révolte arabe 1936-1939 ? Lecolonialisme britannique garantit l'immigration sioniste en Palestine depuis la fin du XIXe siècle. L'immigration a pris de l'ampleur depuis la déclaration de Balfour en 1907 au cours de laquelle il a été promis la création d'un « foyer national juif » enPalestine. Dès lors, la population juive s'empare peu à peu de la Palestine : en 1935, ils représentent presque de la population, et ils s'emparent des terres agricoles, contraignant la population d'origine à se concentrer dans des villes où les emplois se font de plus en plus rares. [...]
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