« Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ».
C'est sur ces mots que Karl Marx et Friedrich Engels décident de clore le « Manifeste du parti communiste » qu'ils rédigèrent ensemble en 1848. Il s'agit d'un essai politico-philosophique dans lequel Karl Marx, avec la participation de son ami Friedrich Engels, expose une nouvelle conception du monde.
Aujourd'hui philosophe connu et reconnu, Karl Marx (1818-1883) est un activiste politique et théoricien, célèbre d'une part pour sa critique du capitalisme et sa vision de l'histoire comme résultante de la lutte des classes et d'autre part pour être à l'origine du marxisme. Son grand ami, Friedrich Engels (1820-1895) fut un philosophe et théoricien socialiste allemand.
Pour eux, le communisme devient une nécessité, bien plus qu'un but d'égalitarisme entre les classes bourgeoises et prolétaires. C'est donc pour expliquer les théories, les grands principes du communisme que les deux hommes collaborèrent pour la rédaction du manifeste, mais également dans le but de rallier de façon internationale les ouvriers à ces principes.
[...] (ligne 53 à 56) Par ailleurs, la seconde raison pour laquelle Marx estime que la révolution prolétaire est inéluctable est que la bourgeoisie (comme le capitalisme) produit ses propres fossoyeurs En effet, la bourgeoisie, en simplifiant les classes sociales par une prolétarisation de la société entière, tend à mettre en place un antagonisme de classes simplifiées, qui se retournera contre elle. (ligne 70 et plus, la bourgeoisie d'une part, exploite le travail par le salariat et d'autre part par les crises économiques liées à la surproduction inhérente à l'appât du gain qui l'anime, la bourgeoisie contribue à un appauvrissement global du prolétariat qui finira par lui donner le sentiment et la conscience de ses possibilités politiques inédites dont il est porteur, du fait que le prolétaire a été habitué à un travail coopératif. [...]
[...] Elle laisse le peuple dans l'illusion que sa condition n'est pas si terrible, en lui donnant des exemples de morales religieuses, des bienfaits de la souffrance. (ligne 27 à que dénonce avant tout Marx, c'est l'effet anesthésiant, aliénant et mystifiant des religions sur la mentalité collective. De là son expression célèbre : La religion est l'opium du peuple Marx constate également que le pouvoir politique, par l'intermédiaire de la loi, est au service de la classe dominante puisque c'est cette dernière qui en détient l'exercice. [...]
[...] Nous pouvons donc nous demander comment la pensée de Marx aboutit à la prise de pouvoir du prolétariat. Après avoir étudié les classes et la lutte des classes selon Marx, nous traiterons de la conclusion inéluctable de la lutte des classes d'après l'auteur. Classes et luttes des classes selon Marx A La lutte des classes, une démarche matérialiste et déterministe L'histoire des sociétés n'a été que l'histoire des luttes de classe dit Marx en ouverture du chapitre I du Manifeste. [...]
[...] (ligne 5 à En effet, poussée par le besoin de débouchés toujours nouveaux, la bourgeoisie envahit le globe entier. Il lui faut s'implanter partout, exploiter partout, établir partout des relations (extrait du Manifeste) De plus, toujours dans le but d'accroître sa richesse, la bourgeoisie lutte contre la petite bourgeoisie dont les volontés d'élévation sociale entrent en conflit avec les intérêts des grandes industries (prolétarisation de toute la société) conduites par la grande et haute bourgeoisie. (ligne 3 à La concurrence économique, éliminant les petits bourgeois, concentre tous les capitaux entre les mains de quelques bourgeois. Pour permettre l'avènement du capitalisme ainsi que la victoire de la bourgeoisie, cette dernière fait appel au prolétariat pour assurer la pérennité de ses intérêts (ligne 6 à 9). Les prolétaires se caractérisent par le fait qu'ils ne possèdent aucun bien (ligne 21) hormis leur force de travail selon Marx. De plus, sa conception de la cellule familiale est complètement différente de celle du bourgeois traduisant ainsi une différence culturelle entre ses deux classes sociales. [...]
[...] Jusqu'en 1847 son habitat sert de point de rencontre à tous les opposants politiques. En 1847, Marx et Engels rejoignent la Ligue des communistes groupe politique clandestin, et y occupent une place prépondérante. C'est lors du second congrès de la Ligue, à Londres, qu'il est demandé à Marx et Engels de rédiger le Manifeste du Parti communiste De plus, la rédaction de cette œuvre se situe dans une période où le système économique passe d'un capitalisme familial à un capitalisme de grande entreprise. [...]
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