Sciences humaines et arts, Maisons parisiennes des Lumières (1660-1789), hôtels particuliers parisiens, mobilité sociale au 18e siècle, Paris au 18e siècle, architecture des maisons populaires, encorbellement, organisation de l'espace, spécialisation des pièces
Le mot "maison" désigne un immeuble d'habitation. Le terme "immeuble" que nous employons aujourd'hui est très tardif, on parle de grande maison pour ce que nous appelons immeuble jusqu'au début du XXe siècle. On entend donc par maison, le bâtiment d'habitation ordinaire, de 1 à 6 étages, très largement représenté à Paris. Si on s'intéresse aux maisons, il y en a à peu près 25 000 dans Paris. Il y en a de toute sorte dans le Paris du XVIIIe siècle, comme les hôtels particuliers qui sont parfois récupérés par des administrations pour y installer des bureaux comme l'exprime Natacha Coquery ou des immeubles locatifs qui sont construits vers la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle.
Enfin la majorité des maisons sont celles plus petites, plus étroites et qui abritent la plupart des Parisiens et qui ne sont pas construites au XVIIIe siècle, même si le XVIIIe siècle reconstruit certaines d'entre elles parfois sans changer grand-chose avec des matériaux similaires et des méthodes similaires. C'est pourquoi Daniel Roche indique "qu'on reconstruit plus qu'on ne construit". L'habitat parisien au XVIIIe siècle est donc un habitat hérité en grande partie du XVIIe siècle voire du XVIe siècle, mais dans une moindre mesure.
[...] Les données montrent aussi la présence d'un ou deux employés domestiques dans ces habitations. Enfin, les logements de plus de 7 pièces ont logé que des ménages parisiens. Ces résidences représentaient : une partie de maison, une maison principale entière ou un hôtel. Elles étaient destinées aux ménages appartenant aux plus hautes sphères de la société de Paris, telles que la vieille noblesse, les magistrats, les financiers, les avocats, etc. Vers un début de spécialisation des pièces Pour ce point, on se sert exclusivement du document 1 qui représente un exemple de distribution remarquable et dont l'intérêt est la confrontation entre l'état d'origine (à gauche) et la réalisation proposée par l'architecte. [...]
[...] Le mot « maison » désigne un immeuble d'habitation. Le terme « immeuble » que nous employons aujourd'hui est très tardif, on parle de grande maison pour ce que nous appelons immeuble jusqu'au début du XXe siècle. On entend donc par maison, le bâtiment d'habitation ordinaire, de 1 à 6 étages, très largement représenté à Paris. Si on s'intéresse aux maisons, il y en a à peu près dans Paris. Il y en a de toute sorte dans la Paris du XVIIIe siècle, comme les hôtels particuliers qui sont parfois récupérés par des administrations pour y installer des bureaux, comme l'exprime Natacha Coquery, des immeubles locatifs qui sont construits vers la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle, et enfin la majorité des maisons sont celles plus petites, plus étroites et qui abritent la plupart des Parisiens et qui ne sont pas construites au XVIIIe siècle même si le XVIIIe siècle reconstruit certaines d'entres elles parfois sans changer grand-chose avec des matériaux similaires et des méthodes similaires. [...]
[...] C'est la partie qui se trouve derrière la porte d'entrée dite « porte bourgeoise » et permet le passage d'un homme. Ces allées sont majoritairement piétonnes, pour donner une estimation en chiffre, on parle de 75% des allées qui sont piétonnes, et les 25% restant sont des allées suffisamment larges pour permettre le passage d'une voiture ce qui suppose aussi une porte dite « cochère ». Puis, il y a la cour qui se trouve au bout de l'allée. Celle-ci est soumise à une pression foncière, mais y résiste, car indispensable pour l'aération et l'éclairage de la maison. [...]
[...] Bancs et banquettes, vieux accessoires reculent; l'ensemble table-chaise l'emporte. Ils ne manquent que chez les domestiques loger, où quelquefois ils sont remplacés par des éléments démontables (planches et tréteaux) trouvés dans les retraits. Ensuite apparait le mobilier d'apparat, c'est celui de la « minorité heureuse dans ses entreprises ». Des pièces d'ameublement du riche grimpant quelquefois les étages populaires: la commode, le cabinet, la console, le chiffonnier, le secrétaire et le bureau, ou quelques meubles dignes d'un salon plus relevé. [...]
[...] De manière générale, les maisons du peuple de Paris ont mauvaise réputation : ce sont les demeures de la misère. En ce qui concerne les sources pour connaître la présentation d'un habitat parisien, il faut consulter des archives. Notamment les archives des experts jurés des bâtiments de paris, procès-verbaux de visites. Des hommes qui sont des spécialistes du métier et qui sont appelés en cas de litiges ou de nécessité d'établir des indemnisations, en cas de décès pour faire une estimation de valeur d'une maison. [...]
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