Commentaire,contemporaine, loi de nuremberg.
Commentaire d'histoire contemporaine sur les lois de nuremberg et tout particulièrement la loi sur la protection du sang allemand afin d'étudier en quoi ces lois mettent en pratique l'idéologie antisémite d'Hitler et de son parti nazi.Afin de répondre à cette question, nous étudierons les quatre premiers articles de cette loi. Dans un premier temps, nous étudierons les deux premiers articles qui visent à séparer biologiquement les juifs du peuple allemand. Puis nous aborderons les deux autres articles, qui eux privent les juifs de leurs droits de citoyens.
[...] Les Juifs par cet article sont perçus une nouvelle fois par la population allemande comme dangereux. En effet, la première loi réduisant les droits des citoyens juifs fut la «Loi pour la restauration du fonctionnariat» du 7 avril 1933, aux termes de laquelle les Juifs et les fonctionnaires «politiquement peu fiables» furent expulsés de l'administration publique. La nouvelle loi sur le fonctionnariat était la première formulation de ce qui fut appelé le «Paragraphe aryen», un texte visant à exclure les Juifs des organisations et des professions et d'autres aspects de la vie publique. [...]
[...] Cependant d'après cet article et cette loi, pour être défini comme Juif, il suffisait, indépendamment de ses convictions ou de son appartenance à la communauté juive, d'avoir trois ou quatre grands-parents juifs. De nombreux Allemands qui ne pratiquaient plus le judaïsme depuis des années ou qui n'avaient jamais fait partie d'une synagogue, se trouvèrent ainsi pris au piège de la terreur nazie. Même les personnes de grands-parents juifs qui s'étaient converties au christianisme étaient définies comme juives. Ainsi, cet article montre que la notion de juif ne se définit pas par la religion mais par la parenté. [...]
[...] Puis nous aborderons les deux autres articles, qui eux privent les juifs de leurs droits de citoyens. Tout d'abord, pour Hitler, la défense et la protection du sang allemand impliquent de prendre des mesures législatives pour éviter la contagion et le déclin de la race germanique. C'est ainsi que dans le premier article, le Führer interdit les mariages entre Juifs et citoyens de sang allemand ou apparenté. Ces mariages sont réputés nuls, même s'ils ont été conclus à l'étranger et la procédure d'annulation doit être initiée par le Ministère public. [...]
[...] Ainsi, ces deux articles supposent une unité imposée par l'Etat au nom d'une pureté de sang qui se veut une pureté de race. En définitive, ces lois dites de Nuremberg ont instauré un appareil juridique stipulant l'exclusion et la persécution des Allemands de confession ou d'origine juive. Dans ces lois, la notion de « juif » n'est pas défini par rapport à la religion, mais par rapport à la parenté. Ainsi des non-juifs se sont retrouvés persécutés. L'application de ces lois provoqueront l'amplification de persécution contre les juifs notamment lors de la "nuit de cristal", du 9 au 10 novembre 1938, orchestré par les nazis, qui aboutit à le destruction de magasins juifs, aux meurtres et à l'enfermement de Juifs dans des camps de concentration. [...]
[...] Ainsi, par ces deux articles, les Juifs sont mis à part dans la société allemande. L'interdiction du mariage et des relations sexuelles ou extraconjugales entre Juifs et citoyens de sang allemand ou apparenté concrétise juridiquement la volonté exprimée par les nazis, début 1930, de faire de la « trahison de la race » un délit passible d'emprisonnement, voire de la peine de mort, volonté reprise, notamment par Roland Freisler, sous-secrétaire d'État à la Justice de Prusse, dans un mémorandum de septembre 1933. [...]
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