Lettre du président Mac Mahon, crise institutionnelle, système républicain, sénateurs, députés, élections législatives, Jules Simon, issue démocratique
En 1877, la France traverse une grave crise institutionnelle, cette crise oppose le président de la République : le maréchal Patrice de Mac Mahon, un royaliste qui oeuvre pour le retour de la monarchie et la chambre des députés républicaine. L'auteur de cette lettre est le président de la République : le maréchal Patrice de Mac Mahon.
[...] Les conséquences politiques de cette crise Dans la lettre de Mac Mahon, il est dit que « L'exercice du droit de dissolution n'est, en effet, qu'un mode de consultation suprême auprès d'un juge sans appel, et ne saurait être érigé en système de gouvernement. J'ai cru devoir user de ce droit, et je me conforme à la réponse du pays. La Constitution de 1875 a fondé une République parlementaire en établissant mon irresponsabilité, tandis qu'elle a institué la responsabilité solidaire et individuelle des ministres. » Mac Mahon exprime que son droit de dissolution permet de convoquer de nouvelles élections démocratiques pour permettre au peuple de choisir de nouveau leur représentant, et le président ne peux s'opposer à cela, car la volonté du peuple prévaut sur celle du président et il doit s'y plier. [...]
[...] Dans la lettre de Mac Mahon, il est dit qu'« Ainsi sont déterminés nos devoirs et nos droits respectifs. L'indépendance des ministres est la condition de leur responsabilité. » Cela veut dire que ces élections et cette crise ont déterminé la suite logique des éventements et des droits et le devoir de chacun que les ministres sont indépendants et responsables devant les chambres contrairement au président. Mais Mac Mahon devra démissionner en 1879 suite à l'obtention de la majorité par les républicains au Sénat. [...]
[...] Après avoir vu comment a débuté cette crise, nous allons voir l'issue de cette crise. B. L'issue démocratique à cette crise Dans la lettre de Mac Mahon, il est dit que « Les élections du 14 octobre ont affirmé, une fois de plus, la confiance du pays dans les institutions républicaines. » En effet pendant ces élections deux idées s'opposent celle de Mac Mahon qui dit que le gouvernement ne dépend pas que de la chambre, mais aussi du président et Léon Gambetta (républicain) dit que le gouvernement doit refléter la majorité parlementaire et si le président n'est pas d'accord avec la majorité il doit se soumettre ou démissionner. [...]
[...] Ces principes tirés de la Constitution sont ceux de mon gouvernement. La fin de cette crise sera le point de départ d'une nouvelle ère de prospérité. » Mac Mahon dans sa défaite, choisit de prendre des législateurs pour former un cabinet afin que ces derniers s'assurent que les institutions républicaines sont respectées, car Mac Mahon sera le dernier président à vouloir un retour aux institutions monarchiques cette crise implantera définitivement les institutions républicaines dans le système politique français c'est ce qu'il appelle « le point de départ d'une nouvelle ère de prospérité. » Dans la lettre de Mac Mahon, il est dit que « Tous les pouvoirs publics concourront à en favoriser le développement. [...]
[...] Suite à cela nous pouvons donc nous poser la question de savoir quel est le déroulement et quelles sont les conséquences de la crise institutionnelle de 1877 ? Nous allons répondre à cette question en deux parties à savoir dans un premier temps le déroulement de cette crise puis dans un second temps nous verrons les conséquences de cette crise. I. Le déroulement de cette crise Nous allons voir dans un premier temps que cette crise est une confrontation entre républicain et royaliste puis dans un second temps nous verrons l'issue démocratique à cette crise A. [...]
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