En Hongrie les changements politiques interviennent dès 1954 avec la nomination d'Imre Nagy à la tête de l'état avec la bénédiction de l'URSS à une époque ou la situation économique hongroise est catastrophique. Cependant critiqué par l'URSS, il quitte son poste.
On se trouve alors dans une période de remise en question du modèle Stalinien (le XXe congrès du PCUS a fortement critiqué Staline et le culte de la personnalité), la statue de Staline est déboulonnée, et on arrache la faucille et le marteau des drapeaux.
Déjà le 28 juin 1956 à Poznan en Pologne, des revendications ouvrières ont débouché sur des émeutes. Il en va de même le 23 octobre 1956 à Budapest où la population manifeste contre le gouvernement communiste de Hongrie. Les habitants de Budapest réclament aussi le retour de Nagy à la présidence, ce que les dirigeants hongrois leur accordent. En outre, ils demandent aux troupes soviétiques de les aider à rétablir l'ordre.
Les Soviétiques se retirent cependant le 27 octobre et le 30, l'insurrection dégénère.
[...] En effet, le cadre de la communauté socialiste implique que chaque pays soit à la fois responsable et dépendant des autres membres. Ce principe justifie donc toute intervention militaire dans un des pays du glacis si ce dernier met de quelque façon que ce soit, la cohésion de la communauté en danger. Quelles sont les répercussions en Europe et dans le reste du monde ? En ce qui concerne la réaction en Europe et dans le reste du reste du monde, on remarque que durant les mois qui précédèrent l'insurrection hongroise, la radio free Europe diffusait des messages d'encouragement aux Hongrois, les incitant à manifester tout en leur assurant la protection européenne en cas de répression militaire soviétique. [...]
[...] En 1969 est formé un gouvernement de coalition socio démocrate et libérale. Dans un contexte où les échanges commerciaux avec l'est se développent et dans le cadre de la détente (1962) influencée par le général de Gaulle, Le chancelier Willy Brant annonce alors la mise en place de l'Ostpolitik, projet qui normaliserait les relations entre la RFA et les pays de l'est. Dès le 12 août 1970, était signé avec les Soviétiques le traité de Moscou qui reconnaissait l'inviolabilité des frontières européennes et maintenait les droits des quatre puissances à Berlin. [...]
[...] Lettre de Jean Paul II à Léonid Brejnev du 16 décembre 1980 Questions Que s'est-il passé à Budapest en 1956 ? En Hongrie les changements politiques interviennent dès 1954 avec la nomination d'Imre Nagy à la tête de l'état avec la bénédiction de l'URSS à une époque ou la situation économique hongroise est catastrophique. Cependant critiqué par l'URSS, il quitte son poste. On se trouve alors dans une période de remise en question du modèle Stalinien (le XXe congrès du PCUS a fortement critiqué Staline et le culte de la personnalité), la statue de Staline est déboulonnée, et on arrache la faucille et le marteau des drapeaux. [...]
[...] Les ouvriers manifestent ainsi une conscience de classe aiguë et se dotent d'organisation propre (assemblées générales, comités de grèves Devant l'ampleur de la mobilisation populaire le gouvernement se révèle incapable de lutter et signe le 31 aout 1980 les accords de Gdansk qui légalisent l'existence de syndicats indépendants, le droit de grève et le droit à l'information. En septembre de la même année est créé Solidarnosc (syndicat de solidarité) dont Lech Valesa est le président, et qui prend rapidement de l'importance (en juin millions de travailleurs y ont adhéré sur une population totale de 35 millions). En outre, les manifestations continuent. Le monde a alors les yeux tournés vers l'Union soviétique, craignant une action militaire telle qu'en 1956 et 1968. [...]
[...] Qu'est-ce que la doctrine Brejnev et quelles sont ses conséquences pour la Pologne en 1980 La doctrine Brejnev a été formulée le 26 septembre 1968 afin de justifier la répression de la Tchécoslovaquie après le Printemps de Prague. Cette doctrine met en place la souveraineté limitée pour les états satellites de l'URSS. Désormais l'URSS et ses alliés auront le droit d'intervenir pour maintenir les structures socialistes dans un état qui serait menacé par une contre-révolution, en d'autres termes l'URSS légalise en quelque sorte toute action militaire sur un état satellite qui serait en proie au libéralisme. [...]
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