« Mon but est d'organiser l'humanité sans Dieu et sans roi », formulation abrégée par J. Ferry du texte précédent in J.Jaurès, Discours parlementaires. Cette phrase pourrait résumer la politique de Jules Ferry, républicain et anticlérical.
Lorsque la loi du 28 mars 1882, après deux ans de débats parlementaires et de conflits, fut instaurée, la Chambre des Députés était à majorité républicaine et anticléricale. Cette loi, rédigée par Jules Ferry, instaure la laïcité de l'école. Cette loi instaure aussi le caractère obligatoire de l'école et est précédée par une autre loi de Jules Ferry, de juin 1881, concernant la gratuité de l'enseignement pour l'ensemble des élèves de l'école primaire. Franc-maçon, partisan de la doctrine de positivisme d'Auguste Comte (rationalité et sciences), Jules Ferry croyait aux principes des Philosophes des Lumières et prônait l'égalité, la liberté et la tolérance, d'où ces lois sur l'éducation.
Ainsi, dans sa lettre circulaire du 17 novembre 1883, Jules Ferry s'adresse aux instituteurs pour définir leur rôle, leur donner des conseils, et leur faire mesurer l'importance de leur mission. Cette lettre est accompagnée des programmes officiels et d'une liste des manuels d'instruction morale et civique, montrant la volonté de Jules Ferry dans la fidèle application de sa loi et sa foi envers une école laïque.
Comment et pourquoi l'école laïque instituée par Jules Ferry peut-elle et doit-elle devenir la base de la citoyenneté en France ?
[...] qui est difficile mais nécessaire - Laissez-moi vous expliquer que la tâche n'est ni au-dessus de vos forces ni au-dessous de votre estime, qu'elle est très limitée et pourtant d'une très grande importance - extrêmement simple mais extrêmement difficile : l'enseignant doit inculquer aux élèves une morale universelle, que tout homme est censé connaître, d'où la simplicité. De plus il ne doit pas discuter sur les bases de cette morale le législateur n'a voulu faire de vous ni un philosophe, ni un théologien improvisé. - Néanmoins, un enseignement difficile qui demande de la prudence : demandez- vous s'il se trouve, à votre connaissance, un seul homme qui puisse être froissé de ce que vous allez dire. : ne pas évoquer de dogmes religieux sous peine de froisser les individus qui ont une croyance différente. [...]
[...] Montre l'esprit et les influences de Jules Ferry et de ce fait le contexte des années 1880 avec une sécularisation de l'Etat de plus en plus forte mais aussi des critiques. - Déception de l'archevêque de Bénévent suite à la lecture de cette lettre : critique le fait que ce soit les maîtres qui choisissent les livres et que certains manuels condamnés soient encore en vigueur - Devoirs envers Dieu problème des crucifix, des manuels scolaires - Loi Goblet 1886 : enseignement religieux supprimé - Séparation de l'Eglise et de l'Etat 1905 Web graphie http://education.assemblee-nationale.fr/site-jeunes/laicite/fiche- dates/fiche-1881-1882/fiche.asp Académie des sciences morales et politiques ; centenaire officiel de la loi de 1905 ; Colloque IV : La laïcité, valeur commune de la République ? [...]
[...] a des buts moraux . -culte de la liberté, de l'égalité, ne pas influer sur les choix et la conscience de l'enfant : assurer la liberté de conscience et des maîtres et des élèves ( ) - croyances qui sont personnelles, libres et variables : chaque individu est libre d'exercer le culte de son choix, tolérance envers ceux qui pratiquent une religion différente ; l'école laïque n'est pas antireligieuse, elle souhaite le respect de l'intérêt général et des croyances individuelles. [...]
[...] et tout de même controversé les uns vous disent : Votre tâche d'éducateur moral est impossible à remplir. Les autres : Elle est banale et insignifiante : l'enseignement moral est critiqué par les opposants à l'école laïque et particulièrement par les catholiques pour qui la seule crainte de Dieu peut inciter à respecter ses devoirs civiques. Conclusion : - Une lettre qui concentre les principes de l'école laïque de Jules Ferry, ses intentions en tant que législateur mais aussi le rôle des instituteurs. [...]
[...] Cette loi, rédigée par Jules Ferry, instaure la laïcité de l'école. Cette loi instaure aussi le caractère obligatoire de l'école et est précédée par une autre loi de Jules Ferry, de juin 1881, concernant la gratuité de l'enseignement pour l'ensemble des élèves de l'école primaire. Franc-maçon, partisan de la doctrine de positivisme d'Auguste Comte (rationalité et sciences), Jules Ferry croyait aux principes des Philosophes des Lumières et prônait l'égalité, la liberté et la tolérance, d'où ces lois sur l'éducation. Celles-ci sont certes appliquées dans un régime à majorité républicaine, mais l'opposition reste forte. [...]
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