Les résultats économiques spectaculaires du Congo attirent les Européens vers 1890-1900. Mais de graves accusations sont faites à l'encontre des abus au sein du Congo, c'est pourquoi une enquête est menée afin d'en savoir plus. C'est ce que montre le document, extrait d'une œuvre de Pierre Mille, Au Congo Belge. C'est ce journaliste français né en 1864 qui mène cette enquête et va examiner ces accusations lors de l'inauguration du chemin de fer demandé par Stanley.
Cet extrait met l'accent sur l'originalité de l'entreprise coloniale congolaise par Léopold II, roi de Belgique. Les expéditions préludes à la fondation de l'État indépendant du Congo ont été l'ensemble d'expéditions commanditées par Léopold II de Belgique pour l'exploration du territoire du bassin du Congo : L'origine de l'Etat indépendant remonte aux années 1880, Stanley avait fait une grande exploration. Commandité par deux journaux, le New York Herald et le Daily Telegraph, il avait traversé l'Afrique équatoriale et le cours du Congo. Le roi Léopold II pensa que l'entreprise de l'explorateur pouvait être mise à profit, et il met en place la création du Comité d'études du haut-Congo, puis celle de l'Association internationale du Congo qui avait soi-disant des ambitions scientifiques et humanitaires.
[...] Chaque district était dirigé par un commissaire européen. Ce sont les lois belges qui ont servi d'inspiration à l'élaboration de la législation de l'Etat indépendant du Congo. Toutefois, c'est l'acte de Berlin détermine le Statut du bassin du Congo qui comprend : Sur le plan politique : occupation territoriale effective et neutralité des territoires définis par la conférence; sur le plan économique : liberté de commerce et de navigation sur le Congo; sur le plan social : interdiction de l'esclavage, répression de la traite en Afrique et sur mer; enfin engagement d'améliorer les conditions morales et matérielles des indigènes. [...]
[...] Ainsi, l'exploitation du Congo va devenir intéressante. B. Le Congo sous pression L'auteur met en avant que le Congo est complètement pressuré en effet, à la ligne 29 : En vertu du droit des gens, toutes les terres vacantes et libres appartiennent à l'Etat il est dit selon la loi de 1885, que l'exploitation passe par l'appropriation des terres ,et de plus, la propriété foncière individuelle étant à peu inconnue, il suffisait, pour exproprier la presque totalité du territoire, de considérer comme vacantes toutes les terres qui n'étaient pas occupées par des villages ou des cultures. [...]
[...] Plusieurs moyens furent mis en œuvre pour remplir les caisses de l'état indépendant, d'abord, les signataires de l'Acte de Berlin se réunissent une nouvelle fois à Bruxelles sur la traite, Léopold obtient en 1890, une autorisation pour percevoir des droits d'entrée pendant 15 ans (ce qui était contre-indiqué dans l'acte de Berlin), puis il reçut un emprunt de 150 millions en 1888 et enfin, la Belgique avance au Congo selon une convention de 1890, une somme de 25 millions de francs contre une annexion quand la Belgique le voudrait. Léopold II était un homme riche, mais pas assez pour supporter les dépenses nécessaires au développement du territoire du Congo. Il voulait tirer des richesses du Congo, et non se ruiner. [...]
[...] De même, Ils luttent contre la traite arabe. On a l'instauration de tribunaux avec des magistrats occidentaux même si leur impact est limité. En conclusion, ce document nous montre l'intérêt du fonctionnement de l'Etat indépendant du Congo, de ses difficultés à son redressement. Le texte participe quand même à la campagne contre l'organisation au Congo, suivi de quelques réformes, mais peu efficace. En 1906, une réforme va être mise en place en profondeur, mais qui va passer sous la coupe du pays belge. [...]
[...] La troisième fois, restée libre, couvrait les territoires restants, récemment occupés ou à explorer par de futures expéditions. Mais comme les régions sont sans cadastre et peu d'occupations agricoles, c'est assez dur à être appliqué. De plus, Léopold II voit large, il ignore les coutumes et usages collectifs de ses terres, il va se les approprier et les distribuer à des compagnies (Abird, SACC, comptoir commercial congolais). Ainsi, sous prétexte de vacance des terres, il se déclara propriétaire de tout le pays ; et, de ce droit de propriété, il tire la conséquence que en tant que propriétaire, il pouvait interdire l'accès aux commerçants, en disposer au profit des compagnies, en recueillir les produits Le domaine privé de l'EIC est immense. [...]
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