Jean-François de Lapérouse, voyage autour du monde sur l’Astrolabe et la Boussole (1785-1788)

Résumé du document

Dans son journal de bord, Lapérouse s'astreint à ne raconter que le récit du voyage de lui et de son équipage pensant surtout apporter des informations au roi mais également aux scientifiques, aux cartographes, aux géographes ou encore aux biologistes. A chacun de ses passages sur les différents territoires, Lapérouse commence toujours par une description de l'île, de ses habitants et des faits qu'ils y ont vécus apportant ainsi à chaque fois des éléments de réponses à tous ceux qui, restés en Europe, suivent de près ses découvertes. Cependant, Lapérouse ne se doutait probablement pas qu'en écrivant ainsi le récit de son voyage, il serait une source précieuse pour les historiens contemporains à son époque.
Nous pouvons donc nous demandez en quoi Lapérouse est une précieuse source d'informations sur les mœurs et les progrès de la technique et de la pensée au XVIIIe siècle.

Extraits

[...] L'association Salomon tente de mener l'enquête pour comprendre dans quelles circonstances Lapérouse et son expédition auraient disparu. Ils entreprennent alors des investigations sous-marines et trouvent une quantité importante de vaisselles, verroterie, couverts en argent, montres et autre pièce aujourd'hui exposées au Musée La Pérouse d'Albi. En 1999, on retrouve également le camp français avec des indices considérables et en 2003 est retrouvé un squelette, probablement un officier ou un savant de l'expédition. Ce récit de voyage nous renseigne également sur l'état de la colonisation en France et en Europe. [...]

[...] Il traverse pour ce faire toute la Sibérie. Ce sont ainsi, les dernières nouvelles que l'on ait eues de l'expédition et l'on découvrira seulement 40 ans plus tard que l'expédition s'est échouée à Vanikoro, le 10 mars 1788. L'expédition n'est déclarée officiellement perdue que le 14 février 1791. D. Les thèmes historiques abordés par l'auteur Le premier grand thème abordé dans l'œuvre de Lapérouse est l'expédition qui développe notamment tous les aspects logistiques de l'expédition, les hommes et leur survie ou encore le lien que maintient l'expédition avec la France. [...]

[...] En 1785, il est nommé capitaine de vaisseau à l'âge de 40 ans et il se voit confier à cette occasion l'Expédition autour du monde de l'Astrolabe et de la Boussole par le ministre de la Marine de Louis XVI. Cependant, en 1788, la France cesse de recevoir de ses nouvelles, Jean-François Lapérouse est alors porté disparu à Vanikoro, îles Salomon et l'épave de son navire sera retrouvée près de 30 ans plus tard. B. L'œuvre et le contexte de sa rédaction La rédaction du journal de bord de Lapérouse s'est faite dans un contexte de voyages, découvertes et colonisation du monde. [...]

[...] Que ce soit les désirs de découverte et d'amélioration des connaissances du monde, les raisonnements de Lapérouse à propos du commerce et de la colonisation ou les réels progrès scientifiques réalisés au cours de cette expédition, tout tend à prouver que cette expédition s'inscrit dans un siècle des Lumières où, comme on le sait, tous les domaines furent touchés par le progrès. Cette expédition n'en est que la parfaite illustration. De nos jours, l'expédition Lapérouse conserve encore des mystères et de récentes expéditions ont encore eu lieux pour tenter de les percer. De plus, la ville d'Albi continue de rendre hommage à Lapérouse avec son Musée, et la statue de Bronze élevée en sa mémoire en 1844 souligne l'importance de l'Histoire dans nos quotidiens. [...]

[...] On compte également une dizaine de techniciens : charpentier, calfats et voiliers, mais aussi 40 matelots. Il y a également des hommes chargés de la partie militaire du voyage qui sont environs une vingtaine. Tout au long du voyage, Lapérouse écrit au sujet de la survie de son équipage. Il a reçu des instructions de Louis XVI sur les précautions pour conserver la santé des équipages. Il s'inquiète toujours d'assurer à son équipage une subsistance saine et agréable P 94. [...]