J'accuse, 1898, 13 janvier 1898, Emile Zola, président de la république, Félix Faure, Dreyfus, affaire Dreyfus, dreyfusards, antidreyfusards
L'affaire Dreyfus déclenche une mobilisation des intellectuels et un duel dans l'opinion publique. Nous sommes en présence d'une lettre ouverte, « J'accuse » publiée dans le journal de L'Aurore le 13 janvier 1898 écrit par Emile Zola et qui est adressée au président de la république Félix Faure : ou il demande un nouveau procès et accuse l'armée d'avoir dissimulé des preuves. Emile Zola né le 2 avril 1840 à Paris est un écrivain qui s'installe dans la position de maître du naturalisme. C'est un grand écrivain et arrivera à consécration avec « Germinal » en 1885.
[...] Il veut défendre et accuser, pour cela il rappelle les éléments qui accusent Dreyfus et grâce à la répétition du mot crime ligne et 53 il en relève les absurdités. Zola met en œuvre une démonstration, il suit une certaine logique. Il a choisi une lettre ouverte ce qui est particulier pour lui qui d'habitude écrit des romans, mais choisi une lettre ouverte pour s'adresser au président Félix Faure, mais pas que, il s'adresse aussi aux lecteurs et donc alerte l'opinion publique. Emile Zola est omniprésent, il utilise la première personne du singulier du début jusqu'à la fin de la lettre, il se met en position de force. [...]
[...] En octobre 1894, le capitaine Alfred Dreyfus, juif et Alsacien, est arrêté pour haute trahison au profit de l'Allemagne. La presse s'empare très tôt de cette affaire et tient un discours antisémite et nationaliste. Il faut attendre trois années pour voir l'affaire rebondir, avec une contre-enquête menée par le colonel Picquard qui accuse l'officier Esterhazy. Les dreyfusards utilisent la presse pour demander la révision du procès, mais le procès aboutira à l'acquittement d'Esterhazy et le 11 janvier 1897, l'armée pour ne pas se déjuger va jusqu'à falsifier des documents. [...]
[...] J'accuse (1898) - En quoi Emile Zola met-il la pression au Président de la République Félix Faure? L'affaire Dreyfus déclenche une mobilisation des intellectuels et un duel dans l'opinion publique. Nous sommes en présence d'une lettre ouverte, J'accuse publiée dans le journal de L'Aurore le 13 janvier 1898 écrit par Émile Zola et qui est adressée au président de la République Félix Faure : ou il demande un nouveau procès et accuse l'armée d'avoir dissimulé des preuves. Emile Zola né le 2 avril 1840 à Paris est un écrivain qui s'installe dans la position de maître du naturalisme. [...]
[...] L'écrivain Emile Zola s'adresse au président de la République sous la IIIe république : Félix Faure. Il utilise une apostrophe à ligne 1 Monsieur le président et fait un rappel de sa fonction sous votre présidence ligne 10, ici Zola dénonce sa non-responsabilité en tant que président. Au début du texte on voit qui fait l'éloge du président votre étoile, si heureuse jusqu'ici ligne vous avez conquis les cœurs ligne mais que l'affaire Dreyfus a eu impact néfaste sur sa présidence et Zola va alors employer des mots forts pour caractérisé son règne depuis cette affaire [ ] menacée de la plus honteuse, de la plus ineffaçable des taches ? [...]
[...] Il s'expose à la répression du gouvernement, mais ne peut contenir sa colère. Il nous transmet sa passion de la vérité en nous martelant l'esprit a coup de j'accuse. Zola s'inscrit dans une tradition d'engagement politique de l'intellectuel, il a mis sa célébrité au service de la cause défendue. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture