Les historiens s
[...] Durant le congrès de l'Internationale socialiste à Bâle en 1912, Jaurès déclare la guerre à la guerre La même idéologie est prônée par Gustave Hervé qui défend des positions plus radicales encore, par des écrits antimilitaristes. Il demande aux ouvriers de refuser la guerre en s'opposant aux intérêts capitalistes et d'accepter qu'une seule guerre, la guerre des classes Romain Rolland, pacifiste influent, auteur du livre Jean-Christophe dans lequel le personnage principal allemand se lie d'amitié avec un français. Romain Rolland se pose en intellectuel européen et en appelle à une tradition humaniste commune aux différents pays. Néanmoins, d'autres intellectuels estiment eux la guerre inévitable. [...]
[...] Il le définit par : automatisme psychique pur, par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Ces mouvements intellectuels montrent à quel point le monde est désemparé. Bien que le ton général fut plus propice au recueillement, on peut retenir des intellectuels triomphaliste face à la victoire de la France tels que Maurice Barrès qui fut très attaché à sa région de naissance que fut l'Alsace-Lorraine. [...]
[...] “Telle est la liste de nos morts. Jointe celle de l'année dernière, elle nous montre les jeunes promotions littéralement décimées. La liste de nos blessés n'est pas moins longue. Or, nous savons que nos jeunes camarades n'ont pas frappés par un destin aveugle. Officiers d'infanterie, pour la plupart, ils ont, par leur intrépidité, par leur enthousiasme patriotique, leur ténacité, leur religion du devoir, eux-mêmes recherché leur glorieux sacrifice. Témoin ce grand nombre de nominations dans l'ordre de la Légion d'honneur, ce nombre considérable de citations l'ordre du jour de l'armée ( . [...]
[...] Près de 400 titres ont cependant été publiés au cours de la guerre. Deux journeaux des tranchées survivront durablement à la guerre : Le Crapouillot et Le Canard enchaîné. La volonté de mobilisation des esprits n'a pas concerné que les adultes : l'école elle aussi a été appelée à prendre sa part. La transmission de l'idéal patriotique faisait partie des missions de l'école primaire. On voit le patriotisme comme fondeur du lien social. Et les manuels scolaires essayent de transmettre ce lien social. [...]
[...] Un des intellectuels qui va incarner le patriotisme français, c'est Charles Péguy. Nul mieux que lui n'incarnera ce courant post-dreyfusisme. Péguy est persuadé, autour de 1905, que la menace allemande fût à l'ordre du jour. Il l'avoua dans son livre l'Argent suite en 1913. son patriotisme jusqu'au boutiste le mènera à la guerre et il tombera sous les feux le 5 septembre 1914. Parmi ces courants patriotes bien des intellectuels de gauche tinrent des propos d'où ne fut pas absent un retour refoulé antisémite,violent, fougueux, mais non théorisé. [...]
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