Ibn Séoud, royaume, Jacques Benoist-Méchin, 1955, Conquête, l'Empire ottoman, Koweït, Mubarrak, Nedj, Turcs, Hasa, Ikwan, pouvoir, tribu, GM, bataille d'Aqaba, 6 juillet 1917, guerre, Hedjaz, Arabie Saoudite, golfe persique, URSS, Kurma
Le livre fut publié à peine deux ans après la mort d'Ibn Séoud. L'écrivain, Jacques Benoist-Méchin, était un spécialiste de l'armée allemande qui collabora durant l'Occupation. Condamné à mort à la Libération, il fut gracié, puis se lança dans la publication d'ouvrages sur le Moyen-Orient. Outre celle d'Ibn Séoud, il est également l'auteur d'une biographie de Mustapha Kemal.
[...] ) Une fois cette conquête entreprise, Ibn Séoud est approché par des révolutionnaires syriens (épaulés par Lawrence d'Arabie), membres de la Fétah visant la libération de la Syrie contre les Turques. Les révolutionnaires cherchent des alliés pour conspirer contre les Turques. Mais il refuse de les soutenir, par prudence. Un grand projet de réorganisation de la société : l'Ikwan. Au début du Xxème, l'Arabie est encore marquée par la vie nomade. Pour Séoud, il convient de sédentariser ces populations pour fonder un état fort. Son objectif est de fonder des colonies de Bédouins autour de point d'eau pour y développer l'agriculture. [...]
[...] Ibn Seoud est très ferme sur l'éventuelle création d'un état israélien : il ne veut pas en entendre parler. Mais cette rencontre est surtout fondamentale quant à la question du pétrole. En échange de la protection militaire américaine, Ibn Séoud octroie de grandes facilités d'exploitation du pétrole aux entreprises US. C'est le pacte de Quincy. Les dernières années : Durant les dernières années de sa vie, Ibn Séoud s'illustre par des initiatives diplomatiques, faisant ainsi rentrer son pays à l'ONU. [...]
[...] Une fois le clergé en poche, Ibn Séoud put donc utiliser toute la puissance des prédicateurs. Le réseau des prédicateurs maillait intensément toute l'Arabie. Les premières campagnes donnèrent un résultat très mitigé : très peu de volontaires. Mais Séoud aida ce faible nombre pour que l'entreprise devienne un succès. La première colonie eut lieu à l'oasis d'Artawiya. Ce n'est qu'après la constitution des premières colonies que Séoud leva les premières troupes ans après la première colonie, il put lever une armée de 50 000 hommes, ce qui est colossal pour un si petit pays désertique. [...]
[...] Ainsi, une nouvelle bataille eut lieu à Shinanah. Cette fois-ci, l'extrême mobilité des cavaliers de Séoud eut raison des canons turcs. Les Turcs eurent aussi d'énormes difficultés pour la retraite : harcelés par les cavaliers de Séoud et la chaleur suffocante, ils furent décimés. Après cette victoire, Séoud décide de négocier avec les Turcs : il a trop peur que ces derniers envoient un plus gros contingent pour l'écraser. Par le biais de Mubarrak, il a un contact avec une éminence ottomane : ils parviennent à un accord. [...]
[...] Ibn Séoud affronte donc une tradition plurimillénaire. L'objectif était aussi de passer d'une logique de tribus nomades au gouvernement de populations sédentarisées, permettant une entrée plus régulière d'impôt et donc donnant une meilleure assise à la construction d'un état. Dépasser le système des tribus permet aussi de construire une nation. Avant de réaliser ce projet de l'Ikwan, Ibn Séoud dut convaincre le clergé wahhabite ultra conservateur, très porté sur les traditions. Problème : pour eux, la religion s'oppose à son projet. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture