Histoire de la société française : Le monde rural

Résumé du document

Histoire de la société française : Le monde rural, fiche d'histoire de 3 pages



La période est marquée par le poids croissant de l'économie agricole et la diminution spectaculaire de la population agricole active (moins d'un million d'exploitations) et de la population rurale en général





1. Données numériques :

2. Les transformations révolutionnaires

3. Le statut juridique et social des paysans

4. L'évolution technique :

5. Agriculture et politique :

Extraits

[...] Nul service ou corvée ne peut être demandé et le fermier a un droit de préemption sur le fonds. Globalement le faire-valoir direct et le métayage ont diminué, tandis que le fermage est en hausse ; les grandes exploitations, quel que soit le mode d'exploitation, sont de véritables entreprises recourant à un outillage perfectionné et usant des méthodes de gestion les plus performantes. Le nombre des salariés agricoles a fortement diminué. Le monde rural est néanmoins en crise : même si son niveau de vie moyen s'est amélioré, l'écart est important avec les autres catégories socioprofessionnelles. [...]

[...] Le salariat agricole est traité de la même manière, le travailleur n'a ni garantie ni protection. Hostiles aux engagements perpétuels, les révolutionnaires ont cassé les voeux religieux, introduit le divorce et limité la durée des contrats. La combinaison des différents éléments du nouvel ordre juridique est favorable au seul propriétaire et la littérature donne force exemples de ces notables fonciers en même temps qu'elle décrit les victimes du systèmes (Catherine Nicaise Leroux, la servante dans Madame Bovary, les paysans de la comtesse de Ségur ou de Georges Sand). [...]

[...] vente des biens nationaux : sans effet de redistribution car la vente est aux enchères et même les mesures favorables aux petits lots assortis de crédit n'empêcheront pas la revente et par conséquent un phénomène de concentration foncière. l'abolition du droit d'aînesse au profit de l'égalité des héritiers ira en sens inverse et entraînera un morcellement des exploitations lorsqu'elles sont exploitées par leur propriétaire. exaltation de la propriété individuelle, de la liberté du propriétaire, donc la liberté des cultures et des clôtures. [...]

[...] A la fin de l'année 1996, un des thèmes centraux des affrontements au sein de l'OMT (réunion de Singapour) est précisément le marché agricole L'évolution technique : L'outillage s'améliore : la charrue Brabant (coutre, double versoir) se substitue progressivement à l'araire et à la charrue simple, apparition du rouleau et de la herse, remplaçant les claies de branchage, malgré les réticences de certaines municipalités, craignant que leurs chemins ne soient défoncés . La faux remplace la faucille, malgré les adeptes des pratiques communautaires, qui déplorent la raréfaction du fourrage laissé au troupeau. Puis apparaît la faucheuse tractée en 1834, d'origine américaine (McCormick). [...]

[...] Un tel choix peut surprendre alors que les populations souffrant de famines endémiques sont importantes. Il apparaît que les produits européens ne correspondent souvent pas à leur demande et que, si ce n'est pas le cas, les politiques d'aide humanitaire sont souvent détournées à des fins malhonnêtes par ceux que les Somaliens appelaient encore récemment les seigneurs de la guerre. La politique officielle n'est d'ailleurs souvent pas en reste : que l'on songe aux réserves du Zaïre à l'encontre de l'aide alimentaire envisagée au profit des réfugiés rwandais encore sur son territoire à la fin de l'année 1996. [...]