Arlette Lebigre, "L'affaire des poisons"

Résumé du document

Après avoir mis en exergue une citation de Goya, Arlette LEBIGRE présente la situation : le livre s'ouvre sur la mise à l'échafaud en place de Grève d'une femme le 17 juillet 1676 pour empoisonnements et parricide : la marquise de Brinvilliers.

Elle ne fait signe d'aucune faiblesse jusqu'à l'exécution finale. Le mélange de différents points de vue et leur alternance offre une lecture plus plaisante (...)

Extraits

[...] Mais il se heurte à la difficulté d'appliquer les points de ce questionnaire : en effet tous les mémoires du monde, les résumés, les plans, les extraits n'y peuvent rien : il faut voir les actes mêmes pour se convaincre de la réalité de ces crimes qui par leur nombre et leur nature effarouchent l'esprit ( p ) SIXIEME CHAPITRE : La grande obsession. Le dernier chapitre revient tout d'abord sur le chevalier de la Brosse et sur un ancien complot découvert des années plus tard : ce dernier disait vouloir se venger du roi et de Colbert. En effet avec la mort de ceux ci, Fouquet pourrait recouvrir sa place à la Cour. [...]

[...] Titre : L'affaire des poisons - 1682 Edition : éditions complexes pages. Structure : sommaire, prologue, notes, chronologie, bibliographie, index chapitres divisés en 3 parties chacun. Avis personnel : Ce livre se présente sous une structure très précise et ordonnée ce qui facilite la lecture : 6 chapitres divisés en 3 parties chacun. Le lecteur peut ainsi manipuler l'ouvrage à sa guise même s'il suit une certaine chronologie. De plus, dix pages de notes explicatives en fin d'ouvrage permettent une meilleure lecture grâce à des définitions de termes de l'époque ou à des précisions historiques par exemple, même s'il est dommage que ces notes ne jalonnent pas le texte au fur et à mesure du parcours ce qui faciliterait la lecture. [...]

[...] Enfin, l'auteur revient sur l'édit de 1682 destiné à prévenir le retour des crimes abominables commis sous couvert de magie et de divination ( p De nouvelles réglementations sévères punissent fermement ceux qui utilisent ou administrent poison et drogues. Mais une autre question tout aussi importante se pose avec cet édit : il faut rassurer l'opinion, combattre l'obsession du poison ( p Pour finir, l'auteur conclut sur le mystère qui entourera toujours cette mystérieuse Affaire des poisons : la mode du poison a t'elle dépassé l'Ile- de-France ? Y'a t-il eut une réelle tentative d'empoisonnement sur le roi ? Pourquoi cette Mode de Crime dont parlait Saint-Simon a t'elle surgit à cette époque ? [...]

[...] En 1675, une machination contre le marquis de Livourne permet de détourner l'attention d'un autre complot, bien plus important : le duc de Savoie et prince du Piémont qui meurt dans des circonstances étranges le 12 juin cette année là. La fuite quelques jours après la mort de ce dernier du déjà nommé Vanens, permet de penser qu'il a sans doute été mêlé à cette affaire. Cette deuxième partie en effet s'attache à mettre en évidence la participation de Vanens et de ses acolytes dans les empoisonnements. [...]

[...] ( p ) Ensuite, l'auteur aborde plus précisément l'enquête et les surprises qu'elle occasionne. Un billet est retrouvé qui dénonce de façon claire le projet d'un crime par empoisonnement et par là même d'un crime de lèse - majesté. Mais est - ce un vrai ou est - ce une ruse de mademoiselle de La Grange ? L'arrestation de faux - monnayeurs et de leur chef Louis de Vanens tend à faire penser à un complot et finalement on prononce la charge contre mademoiselle de la Grange. [...]