Histoire Générale de l'Afrique, Méthodologie et préhistoire africaine - J.Ki-Zerbo (1980) - Histoire et culture de l'Afrique

Thèmes abordés

Histoire Générale de l'Afrique, Méthodologie et préhistoire africaine, Zerbo, afrique, esclavage, commerce négrier, migration, islam

Résumé du document

L'Afrique est un lieu, un peuple et un passé. L'idée de l'Afrique considère l'ampleur du passé et du lieu de ce qu'on appelle l'Afrique et la relie à la façon dont l'histoire de la région a été imaginée et représentée. La notion d'histoire africaine est controversée et contestée. Certains la rejettent comme étant sans importance, d'autres l'adoptent comme une arme idéologique. Pour cette raison, il est difficile d'appliquer une définition précise à l'histoire africaine. Dans ce travail, nous allons réaliser une étude du texte « Histoire Générale de l'Afrique » dans son volume « I. Méthodologie et préhistoire africaine » de J.Ki-Zerbo.

Extraits

[...] Commerce négrier Entre 1400 et 1900, le continent africain a connu quatre grandes traites d'esclaves (« . le commerce négrier du XVe au XXe siècle [ . ] de la stabilité nécessaires . » (p. 25)). La plus importante et la plus connue était la traite transatlantique où, à partir du 15e siècle, des esclaves ont été expédiés d'Afrique occidentale, d'Afrique centrale occidentale et d'Afrique orientale vers les colonies européennes du Nouveau Monde. Les trois autres traites négrières - la traite transsaharienne, la traite de la mer Rouge et la traite de l'océan Indien - étaient de moindre envergure et précédaient la traite transatlantique. [...]

[...] Histoire Générale de l'Afrique, Méthodologie et préhistoire africaine - J.Ki-Zerbo (1980) - Histoire et culture de l'Afrique L'Afrique est un lieu, un peuple et un passé. L'idée de l'Afrique considère l'ampleur du passé et du lieu de ce qu'on appelle l'Afrique et la relie à la façon dont l'histoire de la région a été imaginée et représentée. La notion d'histoire africaine est controversée et contestée. Certains la rejettent comme étant sans importance, d'autres l'adoptent comme une arme idéologique. Pour cette raison, il est difficile d'appliquer une définition précise à l'histoire africaine. [...]

[...] On doit garder à l'esprit qu'au cours de cette période, seule une infime partie du continent africain, à savoir l'étroite bande côtière, était en contact avec le monde extérieur. Le nombre d'Africains ayant la possibilité d'exercer une quelconque influence ou d'y être exposés devait plutôt être restreint. D'autres aspects de l'histoire de l'Afrique durant cette période sont en partie dus à l'interaction de diverses régions. Parmi eux, il convient de mentionner la croissance de la participation des villes de la côte Est-Africaine au commerce. [...]

[...] Il est question de l'impact particulier des migrations dans la mesure où elles sont liées à la manière dont les biens, les services, les pratiques sociales et culturelles et les connaissances sont diffusés à travers le territoire africain. Deux autres modèles de migration, la migration bantoue et la traite des esclaves africains, contribuent à définir la géographie culturelle du continent. La migration bantoue était un mouvement vers le sud-est. Ils ont fini par migrer vers les savanes du sud-est et du sud-ouest du continent, y compris ce qui est aujourd'hui l'Angola et la Zambie. II.2. [...]

[...] Réécriture de l'histoire « histoire de l'Afrique » (p. 22,23,24,26,40,42,43) est réitéré tout le long du document ce qui témoigne du poids de ces mots. On a parlé de la " réécriture " de l'histoire africaine. L'Afrique, en tant que continent, est définitivement en train d'atteindre sa maturité et, à bien des égards, nous pouvons dire qu'une certaine lumière est en train d'être jetée sur son histoire "sombre". Si l'Afrique veut réécrire son l'histoire, il lui incombe de tirer les leçons de l'expérience de l'Europe, dans ce contexte, apprendre de l'Europe signifie s'appuyer sur ses points forts et éviter ses points faibles. [...]