France, Louis, XV, Abbé, Véri, 1774
L'auteur du texte que nous allons vous présenter, est Joseph Alphonse, abbé de Véri. Mais avant de présenter le texte, présentons un peu l'auteur. L'Abbé de Véri est né à Séguret, dans le Vaucluse, le 16 octobre 1724. Après des études à l'Université de Théologie de la Sorbonne, il commence sa carrière ecclésiastique en tant que Diacre. En 1745, il est nommé par son oncle, l'archevêque de Narbonne, chanoine honoraire de cette ville. Il est introduit auprès de René- Charles Maupeou, alors ministre de Louis XV, peu de temps plus tard. Ce dernier va lui confier la gestion de l'abbaye de Saint-Satur dans le Berry. En 1749, alors qu'il vient juste d'être ordonné prêtre, il devint le grand vicaire de l'archevêque de Bourges, Frédéric-Jérôme de la Rochefoucauld.
[...] Il est également très attiré par la diplomatie. Il va voyager en Suisse, en Prusse et en Autriche et va fréquenter assidument les ambassades de France de ces pays. Mais La Rochefoucauld, mourant en 1757, l'abbé de Véri va perdre son principal soutien en France, et n'obtient pas sa nomination à la tête du département des affaires étrangères. Il va être nommé dans un poste à Rome, sous l'influence de Choiseul, adversaire politique des Maurepas. Il ne pourra rentrer en France qu'en 1772, grâce à l'influence du Duc d'Aiguillon devenu le nouveau secrétaire d'état aux affaires étrangères. [...]
[...] Pourtant, cette diffusion est plus du fait des proches du roi, comme la marquise de Pompadour, que l'Encyclopédie fut publiée, alors que Louis XV fit emprisonné Diderot, et censuré l'ouvrage. Il n'a pour autant pas été un grand frein à ces nouvelles idées. La peinture du 18e siècle a beaucoup évoluée, et Véri en évoque les causes : des arts, des sciences répandues et des douceurs de la vie Ainsi, les toiles du 18e sont plus joviales, colorées, et optimistes que celles du 17e. Par exemple, on ne représente plus de paysan comme un homme pauvre, et malheureux. Pour autant, le malheur reste une réalité. [...]
[...] Et puis, il rappelle que si la situation de la France s'est améliorée, c'est aussi et avant tout parce qu'il y a eu une véritable évolution des pensées en moins d'un siècle, qui ont menée la France à sa place, et lui ont permis de un développement démographique important dans ce siècle. Véri avance le chiffre de 24 millions d'habitants vers 1770, alors que l'Historien Dupâquier parle de 26.6 millions d'habitants. Toutefois, comme le regrette François Bluche, Véri néglige plusieurs plans de ce règne. Il oublie ainsi de parler de l'importance de l'amélioration de l'instruction. [...]
[...] Véri appui sur cette importance de la démographie : il n'y a richesse que d'Hommes En effet, la population est la force vive du pays, celle qui produit, celle qui forme l'armée, etc . et donc celle qui permet à la France d'avoir une place conséquente au niveau international. La population est toujours le résultat de richesses, de l'agriculture, des arts, des sciences répandues et des douceurs de la vie En effet, certains laboureurs ont réussi à créer d'importantes richesses, et cela grâce à l'amélioration des moyens de productions, à la limitation des conséquences négatives des mauvaises récoltes. [...]
[...] La France à la mort de Louis XV par l'Abbé de Véri (1774) Introduction. L'auteur du texte que nous allons vous présenter, est Joseph Alphonse, abbé de Véri. Mais avant de présenter le texte, présentons un peu l'auteur. L'Abbé de Véri est né à Séguret, dans le Vaucluse, le 16 octobre 1724. Après des études à l'Université de Théologie de la Sorbonne, il commence sa carrière ecclésiastique en tant que Diacre. En 1745, il est nommé par son oncle, l'archevêque de Narbonne, chanoine honoraire de cette ville. [...]
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