Nadège Sougy, professeure assistante à l'université de Neuchâtel et Patrick Verley, professeur d'histoire économique à l'université de Genève signent selon leur éditeur dans « La première industrialisation (1750-1880) » une « exploration de la première révolution industrielle avec de nouvelles approches historiques et de nouveaux champs de recherche ».
Ici, Nadège Sougy et Patrick Verley dressent les caractéristiques de la cité ouvrière, ses origines, ses modalités et ses conséquences. En s'appuyant sur des exemples français et britanniques, ils tentent de montrer l'utilité de cette nouvelle forme d'habitat. On peut alors se demander dans quelle mesure la cité ouvrière permet des améliorations notables dans la vie des ouvriers.
[...] L'ouvrier est donc pris en charge (ou contrôlé) dans et à l'extérieur de l'usine. De plus, dans la majorité des cas, ce n'est pas la totalité des ouvriers qui bénéficie de ces conditions de logement et il continue d'exister une distinction sociale entre les cadres, bénéficiant des logements spacieux décrits par exemple par Robert Owen et les simples ouvriers, logés dans des habitats plus modestes. Avec le temps, ce contrôle des ouvriers est de plus en plus mal perçu par les classes les plus populaires, qui commencent à aspirer à la propriété individuelle. [...]
[...] En outre, comme l'expliquent les auteurs entre les lignes 76 et 79, ces patrons trouvent leur source d'inspiration dans les théories de Saint-Simon (1760-1825) ou Charles Fourier (1772-1837) par exemple. Leur objectif est clair, il faut construire une société nouvelle qui organise la cité autour d'une activité économique en faisant la promotion d'une égalité sociale lignes 80 à 83. Que ce soit à Mulhouse, au Creusot ou encore à New Lanark, la volonté des patrons de maintenir sur place la population ouvrière apparait dès la seconde moitié du XVIIIe siècle. [...]
[...] Après avoir étudié les problèmes concernant le travail à domicile puis la condition des pauvres, il est ici question de la condition ouvrière au XIXe siècle. Sougy et Verley parlent eux de misère ouvrière Comme avec le travail des femmes et la condition des pauvres, le siècle qui nous intéresse ici, bien que le témoin de nombreux bouleversements sera le plus souvent à l'origine des solutions les accompagnent. Dans le cas présent, c'est le développement du secteur primaire qui va être en partie la cause de l'exode rural et par conséquent de l'urbanisation. [...]
[...] Alors que la France connait un véritable problème de logement, ces nouvelles populations doivent être logées à proximité de leur lieu de travail. Cette prise de conscience de certains patrons va se faire à la suite d'un certain nombre de rapports rendant compte des conditions déplorables des ouvriers en France notamment, comme l'expliquent les auteurs entre les lignes 5 et 8. Certains patrons, conscients de la nécessité d'éviter des affrontements sociaux veillent au bien-être, au logement et à l'éducation de leurs ouvriers lignes 9 à 13. [...]
[...] Dans leur dossier et à partir d'exemples pris en Grande-Bretagne, berceau de la Révolution industrielle mais aussi en France, en Allemagne et aux Etats-Unis, ils signent une analyse complète des nombreuses mutations liées à cette première industrialisation Ici, Nadège Sougy et Patrick Verley dressent les caractéristiques de la cité ouvrière, ses origines, ses modalités et ses conséquences. En s'appuyant sur des exemples français et britanniques, ils tentent de montrer l'utilité de cette nouvelle forme d'habitat. On peut alors se demander dans quelle mesure la cité ouvrière permet des améliorations notables dans la vie des ouvriers. [...]
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