Ce corpus de texte met en évidence plusieurs sources autour du sujet des sociétés européennes en guerre de 1914 à 1918 et en particulier les nécessités de la guerre en moyens humains et matériels, ainsi que les enjeux liés à l'industrie et l'économie de guerre. Ce corpus est constitué d'un article de presse daté de septembre 1914 de R. Roland, d'un article anonyme de « La Science et la vie de 1915 », d'un discours prononcé par un homme politique et économiste Albert Thomas, d'une affiche de 1917 illustrant la participation des femmes à l'effort de guerre et d'un autre discours de l'académie de médecine qui évoque le rôle de la femme dans la guerre et ses conséquences. Les destinataires de ces textes sont principalement des civils restés à l'arrière, mais aussi des hommes politiques ou de science (notamment les discours).
Cette utilisation des ressources pose plusieurs enjeux : comment se déroulent ces mobilisations ? Ce qu'elles incluent pour la population et l'arrière, quel type d'économie est mis en avant ? Comment l'État justifie-t-il ses positions ?
Ces questions invitent à expliquer comment s'organisent les mobilisations industrielles et sociales et l'activité de guerre pendant la première guerre mondiale en Europe, puis les enjeux qu'elles ont entraînés dans l'industrie et l'économie, avant d'étudier la défense de la femme et l'amélioration de
son statut pendant la Première Guerre mondiale.
[...] Thomas en août 1917 déclare : la classe ouvrière sait, en effet, qu'il n'y a pas de réforme sociale possible, qu'il n'y a pas de progrès social possible, dans un pays vaincu, ni [ ] épuisé, fatigué : il faut gagner la guerre à tout prix. La réaction immédiate de l'armement lors de la déclaration de guerre en août 1914 a fait mesurer à la France la nécessité d'un armement immédiat, aussi à l'approche de la fin de la guerre, il s'agit de convertir et de préparer cette industrie au retour des soldats et à une vie pacifique. La guerre a aussi fait comprendre la nécessité de la femme dans le monde du travail pendant et en dehors du temps de paix. [...]
[...] La grande guerre vue de l'arrière a ainsi permis l'amélioration des conditions sociales et ouvrières, ainsi qu'une première émancipation de la femme comme tendent à le montrer ces documents. [...]
[...] C'est le cas par exemple de R. Roland, qui s'interroge sur les moyens de guerre utilisés et en particulier qui s'alarme du sacrifice de la jeunesse, ainsi que d'une guerre dont personne n'a voulu (''Cette élite intellectuelle, ces Églises, ces partis ouvriers n'ont pas voulu la guerre''). Il regrette par ailleurs la rapidité dans laquelle a été déclarée la guerre (en effet le jeu des alliances entre les pays suite à l'assassinat de l'archiduc François Ferdinand à Sarajevo a bousculé les peuples et civilisations dans le conflit) ainsi que l'instabilité des gouvernements de l'époque, incapables de trouver une solution pacifique. [...]
[...] Ce corpus est constitué d'un article de presse daté de septembre 1914 de R. Roland, un autre article anonyme de La Science et la vie de 1915», un discours prononcé par un homme politique et économiste Albert Thomas, ainsi qu'une affiche de 1917 illustrant la participation des femmes à l'effort de guerre et un autre discours de l'académie de médecine qui évoque le rôle de la femme dans la guerre et ses conséquences. Les destinataires de ces textes sont principalement des civils restés à l'arrière, mais aussi des hommes politiques ou de science (notamment les discours) Cette utilisation des ressources pose plusieurs enjeux : comment se déroulent ces mobilisations ? [...]
[...] Ces ''femmes qui font de leur mieux'' pour la guerre et qui voient de plus en plus le travail féminin s'étendre dans la société posent plusieurs contraintes : leur travail pénible peut-il nuire à leur santé ? Y a t-il une surexploitation de la femme ? En ce sens, l'académie de médecine en mars 1917 émet des vœux pour limiter ce travail : leur travail doit être limité dans le temps heures) et la pénibilité pour les plus fragiles, les femmes enceintes, et elles doivent jouir des mêmes avantages que les hommes. [...]
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