Dans son discours sur «la conciliation avec les colonies» (1775), Edmund Burke, porte-parole des whighs, propose à la chambre des Communes de renoncer à son droit d'imposer les colonies américaines qui sont entrées en rébellion contre la taxation britannique. Cette solution, dictée par le pragmatisme politique, vise essentiellement à sauvegarder les intérêts économiques de la métropole qui, même si elle abandonnait le système mercantiliste auquel Burke n'est pas favorable, seraient gravement lésés par la sécession des colonies.
[...] Texte n°8 Un discours aux Communes sur les Insurgés américains En 1763, la Grande-Bretagne sort victorieuse, mais financièrement épuisé, de la guerre de Sept Ans et impose aux colonies d'Amérique du Nord, qui sont au nombres de treize, diverses taxes, règlements et limitations. La plus connue de ces taxes est celle promulguée par le Stamp Act de 1765 qui porte sur tous les documents légaux et juridiques suivie par le Stamp Act qui s'inscrit dans une série de mesures fiscales augmentant les droits de douane sur certains produits importés en Nouvelle Angleterre, le Sugar Act de 1764 (taxe sur le sucre), et le Townshend Duties de 1767 (taxes sur les importations de verre, de plomb, de papier peint et de thé). [...]
[...] Pour Burke, le mercantiliste à des effets néfaste sur les colonies américaines et leurs économie et serait donc en parti responsable des rebellions. Burke fait preuve d'un jugement morale fort envers cette politique qu'il oppose avec ceux qu'il juge « bon », et que l'on peut supposé être de son bord politique, soit les conservateur libéraux. l. 54-58 « Tout ceci, je le sais, semblera aberrant et chimérique au troupeau profane de ces politiciens vulgaires et machinaux qui n'ont aucune place parmi nous, car ce type de personne qui pense que rien n'existe que ce qui est vulgaire et matériel, bien loin par conséquent d'être qualifié pour diriger le grand mouvement de l'empire, est incapable de tourner une roue de la machine. [...]
[...] 24-25 « Ma conception des colonies est basée sur l'étroite affection qui grandit à partir de noms communs, d'une parenté de sang, de privilèges semblables et d'une protection égale. » l « Quoi qu'ils soient aussi légers que l'air, ce sont des liens aussi forts que les maillons de fer. » l. 51-53 « c'est l'esprit de la communauté anglaise qui, diffusé à travers la masse puissante, pénètre, nourrit, unifie, fortifie et vivifie chaque partie de l'empire, jusqu'à son plus petit nombre. [...]
[...] C'est dans ce contexte de tension qu'Edmund Burke prononce un discours intitulé On Conciliation With America à la chambre des Communes le 22 mars 1775. La Chambre des Communes constitue, avec la Chambre des Lords, l'une des deux Chambres du Parlement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord. Ce sont eux qui votent les lois et le budget. Edmund Burke né a Dublin le 12 janvier 1729 d'un père protestant et d'une mère catholique. En 1750, après avoir terminé son instruction secondaire, il se rend à Londres pour étudier le droit. [...]
[...] » Une possible hégémonie de la culture britannique en Amérique A la fin de son discours, Burke met en avant le rôle que doit jouer la Grande-Bretagne dans la diffusion d'une culture britannique. La Grande-Bretagne à la charge de rendre l'Amérique anglaise car seule elle peut donner à l'Amérique sa grandeur en transmettant la culture anglaise et donc en passant par les colonies. Ainsi, rendre les privilèges au colons permettrait de conserver cette installation des mœurs anglaises sur le territoire. l. [...]
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