Alliance franco-russe, Francesco Crispi, 1897, relations internationales, démocratisation, guerre franc-allemande, monarchie de Savoie, nationalisme, obstacles, alliance de négation, tensions européennes, intérêts des États
« Nouée entre une république et une autocratie, cette alliance n'allait, de fait, pas de soi. » . Telle est décrite l'alliance franco-russe, ancrée dans la fin du XIXe siècle. Alliance qui n'a manqué de susciter l'avis critique de plusieurs auteurs, dont Francesco Crispi, qui dans son oeuvre « Écrits et discours parlementaires » publiée entre 1891 et 1901 d'où est extrait le texte proposé à l'étude portant une analyse critique sur cette alliance franco-russe.
[...] Crispi est reconnu par son partisanisme d'une alliance italo-allemande contre la France. Dès lors, il est un « ardent défenseur de la Triplice » et est aussi reconnu pour son nationalisme. Il était également président du conseil italien, mais finit par démissionner en 1896 suite à la défaite à Adoua. Dans le passage présenté à l'étude, Fransesco ne manque de dénoncer une certaine superficialité de l'alliance franco-russe. D'où la problématique suivante : dans quelles mesures est-il possible d'affirmer que l'alliance franco-russe est-elle une alliance superficielle ? [...]
[...] Chapitre 7. Politique étrangère. Dans : D. Lejeune, La France des débuts de la IIIe République : 1870-1896 (pp. 208-226). Paris : Armand Colin. Extraits de l'article « Caput » du Dictionnaire des antiquités grecques et romaines de Daremberg et Saglio (1877-1919) Le Robert, Dico en ligne. Noulens, R. (1993). Les Tsars et la République : (1870-1914) ou la révélation d'une solidarité stratégique. [...]
[...] Pour Grévy « Ce serait la plus grande erreur de nous laisser entraîner dans une alliance avec l'empire des tsars . Je suis d'ailleurs persuadé que la Russie abandonnerait la France au moment décisif » appuyant la pensée de Crispi. Dès lors, l'auteur continue son approche en évoquant les différentes missions et l'articulation de cette alliance avec ces dernières. L'articulation entre missions de cette alliance et les tensions européennes D'emblée, vu le désaccord de fond et forme politique, il serait pour l'auteur justifié d'affirmer que l'alliance « tende au triomphe d'un principe politique » (l.14), car il n'existerait de principe même commun et tous deux avaient des ennemis politiques différents. [...]
[...] https://doi.org/10.3917/bipr1.049.0043 'Ultimi Scritti e discorsi extraparlamentari Milza, P. (2014). Introduction. Dans : P. Milza, Les relations internationales de 1871 à 1914 (pp. 7-8). Paris : Armand Coli « CRISPI FRANCESCO - (1818-1901) ». Dans Encyclopædia Universalis [en ligne]. Consulté le 14 septembre 2022 sur http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/francesco-crispi/ M'Intéresse, L. Ç. [...]
[...] Pour la France l'alliance serait la traduction d'une « diminutio capitis » (l.5-7) soit une déchéance d'état selon M.Pellat l'entrainant dans des conflits sud-est européens et d'une hostilité à l'Autriche non nécessaire (pour d'autres il s'agirait d'une première victoire diplomatique de la IIIe République). Pour l'Europe se dresse un danger face à des rivalités croissantes et un armement plus accessible. Crispi continue ses remarques en affirmant que « Tsarisme et République sont deux termes qui sont la négation l'un de l'autre » (l.7) dont les tendances et buts seraient inconciliables. [...]
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