De façon historique, nous savons que la comparution du roi Louis XVI a été jugée par les députés de la convention nationale. Il eut à répondre aux accusations de trahison, et de conspiration contre l'État, après la découverte de documents compromettants dans « l'armoire de fer » le 20 novembre 1792. Le procès dura du 10 décembre au 26 décembre, date du plaidoyer de De Sèze. Le 15 janvier a eu lieu le débat pour décider du sort du prévenu.
[...] C'est pour cela qu'il doit mettre de côté son côté humain, pour ne devenir qu'un juge qui observe les faits, pas les personnes. La séance On apprend donc dès le début de la deuxième des quatre lettres proposées qu' après une séance de 37 heures dont 26 ont été consacrées à l'appel nominal le sort du roi a été décidé. C'est donc par un vote public que l'assistance découvrait les volontés de chacun. Le roi, présent lorsque l'on égrène le nom de chaque votant, connait au fur et à mesure que le nombre de voix augmente, le sort qui va lui être réservé. [...]
[...] Ce fait survenant en fin de journée, la séance est levée, à 6h et demie d'après Blad. L'auteur exprime donc à la fin de sa première lettre des qualificatifs importants concernant cette première journée d'audience Ainsi finit cette mémorable et fatigante journée qui sera longtemps célébrée dans les fastes de l'histoire qui donne aux rois une leçon terrible et au monde un grand exemple A travers ces divers témoignages, l'auteur nous dit que cette journée restera effectivement mémorable. Bien qu'elle ait du durer de nombreuses heures, la comparution de Louis Capet à permis de montrer au monde la puissance que la révolution à apporté au peuple, et veut en faire un exemple pour le monde, afin que chacun sache de quoi il en retourne désormais de trahir une patrie. [...]
[...] D'après Blad, aux lignes 20 à 23 dans le commencement [ sa voix paraissait assez assurée, vers la fin [ elle a semblé entrecoupée par des sanglots [ presque toujours elle a été tremblante et annonçait un homme prêt à pleurer amèrement Cela provient peut-être aussi de la timidité quasi-maladive de Louis XVI, et il n'est pas étonnant qu'il ait été dans cet état. Cela nous ramène à ce que je disais en début de propos, à savoir que Louis est dorénavant un homme comme les autres, qu'il n'est plus supérieur à personne. [...]
[...] Obéissant, l'ex-souverain se soumet à sa volonté, s'exécutant. On peut voir par là un exemple de soumission de Louis XVI à la volonté des révolutionnaires de s'occuper de son sort, car lui-même à ce moment-là ne conteste plus d'aucune sorte l'autorité de ce président. Par la suite, à la ligne Mailhe, secrétaire, lit Ce sont ces premiers pas dans le procès qui vont montrer la sensibilité de Louis XVI. Emotions Car, en effet, à la lecture des accusations, Louis Capet semble sensible à celles-ci. [...]
[...] Le ton de Blad, entre les lignes, paraît ironique, car, comment un homme qui aurait combattu toute sa vie contre le pouvoir royal peut-il aujourd'hui défendre le dernier de ses représentants ? Blad pose ici la question du mauvais choix des défenseurs de Louis Capet, sans doute pas intimement convaincus de son innocence, et de la mise en scène théâtrale mise en place par ceux-ci pour obtenir la faveur des députés. Cela n'aura d'effet, car nous allons voir que, dès la lettre suivante, Blad raconte l'exécution du roi Louis XVI. [...]
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