Napoléon Bonaparte, Carnot, démocratie, monarchie, Premier Consul, Sieyès, Constitution, pouvoir, sénatus-consulte, paix, guerre, Angleterre, Empire, révolution, Tribunat, régime politique, peuple, Code civil, histoire, Assemblée, système monarchique, réforme
Ce texte est un discours prononcé par Carnot devant l'Assemblée le 3 mai 1804. Napoléon se trouve à la tête du pays depuis le 18 brumaire an VIII. Il élabore avec Sieyès une nouvelle Constitution le désignant comme Premier Consul. Peu à peu, Napoléon s'attribue des pouvoirs grandissants et finit par détenir tous les pouvoirs entre ses mains. Par le sénatus-consulte, il devient Consul à vie. La situation de paix avec l'Angleterre se dégrade, provoquant une nouvelle naissance royaliste. Ainsi, Napoléon se prévoit de cette situation pour implémenter l'Empire instaurant la pérennité de son pouvoir. Carnot se prononce contre ce passage voulu par Bonaparte.
[...] Ainsi il s'interroge : « espère-t-on, en élevant cette nouvelle dynastie, hâter l'heureuse époque de la paix générale ? Ne serait-ce pas plutôt un nouvel obstacle ? A-t-on commencé par s'assurer que les autres grandes puissances adhèreront à ce nouveau titre ? Et si elles n'y adhèrent pas, prendra-t-on les armes pour les contraindre ? ». Le refus d'un retour à un modèle monarchique Carnot a joué un rôle de premier plan lors de la Révolution, il est contre les privilèges et l'abus. [...]
[...] Discours au Tribunat - Carnot mai 1804) - Pourquoi Carnot s'est-il fermement opposé au régime voulu par Bonaparte ? Ce texte est un discours prononcé par Carnot devant l'Assemblée le 3 mai 1804. Napoléon se trouve à la tête du pays depuis le 18 brumaire, an VIII. Il élabore avec Sieyès une nouvelle Constitution le désignant comme Premier Consul. Peu à peu, Napoléon s'attribue des pouvoirs grandissants et finit par détenir tous les pouvoirs entre ses mains. Par le sénatus-consulte, il devient Consul à vie. [...]
[...] Il a réorganisé l'administration française par la création des préfets dans les départements, nommés par le pouvoir central en mettant fin au pouvoir local, qui devient centralisé. Au niveau économique, il a créé le Franc et instauré la Banque centrale. Les lycées apparaissent également pendant cette période. Napoléon a également remarquablement diminué le pouvoir législatif par la création des Assemblées. Bien que Carnot reconnaisse les mérites de Napoléon, il s'oppose à Napoléon. Un refus d'accepter Bonaparte Une méfiance de la part de Carnot La Constitution de l'an VIII a attribué à Napoléon énormément de pouvoir. [...]
[...] » Carnot tente désespéramment de rappeler le passé obscur de l'histoire à l'Assemblée : « il est vrai qu'avant le 18 brumaire, l'Etat tombait en dissolution, et que le pouvoir absolu l'a retiré des bords de l'abîme : mais que conclure de là ? Ce que tout le monde sait : que les corps politiques sont sujets à des maladies qu'on ne saurait guérir que par des remèdes violents, qu'une dictature momentanée est quelquefois nécessaire pour sauver la liberté . ». En effet, il tente de les faire réfléchir, pour ne pas reproduire les évènements survenus dans le passé. [...]
[...] Pourquoi Carnot s'est-il fermement opposé à ce régime voulu par Bonaparte ? D'une part, il salue les mérites de Bonaparte lors du Consulat D'autre part, il condamne l'instauration de l'Empire (II). Une reconnaissance des mérites de Bonaparte par Carnot De la fin de l'anarchie à la restauration de la liberté publique par le Consulat. Avant que Napoléon Bonaparte affirme son pouvoir par le coup d'Etat, Carnot affirme dans son discours que « l'État tombait en dissolution », cette affirmation est due au fait que durant le Consulat, Bonaparte a mis fin à la dérive révolutionnaire plongeant le Directoire dans l'incertitude. [...]
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