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Le 31 juillet 1914, Jean Jaurès, parlementaire socialiste et fondateur du journal L'Humanité, est assassiné dans un café de Paris. Son assassin, Raoul Vilain est un nationaliste qui voyait dans Jaurès et ses positions une trahison de la France. En effet, Jean Jaurès était un pacifiste résolument opposé à la guerre qui se préparait en Europe. C'est lors de ses obsèques, le 4 août 1914, soit vingt-quatre heures après la déclaration de guerre de l'Allemagne à la France que le secrétaire général de la Confédération Générale du Travail, Léon Jouhaux prononce un discours qui annonce le ralliement des socialistes à l'Union Nationale, il y dénonce les affres de la guerre et de l'impérialisme.
[...] Discours de Léon Jouhaux aux obsèques de Jean Jaurès le 4 aout 1914 - L'entrée des socialistes dans l'Union Sacrée? Le 31 juillet 1914, Jean Jaurès, parlementaire socialiste et fondateur du journal L'Humanité, est assassiné dans un café de Paris. Son assassin, Raoul Vilain est un nationaliste qui voyait dans Jaurès et ses positions une trahison de la France. En effet, Jean Jaurès était un pacifiste résolument opposé à la guerre qui se préparait en Europe. C'est lors de ses obsèques, le 4 aout 1914, soit vingt-quatre heures après la déclaration de guerre de l'Allemagne à la France que le secrétaire général de la Confédération Générale du Travail, Léon Jouhaux prononce un discours qui annonce le ralliement des socialistes à l'Union Nationale, il y dénonce les affres de la guerre et de l'impérialisme. [...]
[...] En rejoignant les autres composantes de la nation, les ouvriers s'intègrent, ils font à nouveau partie de la France, selon Becker « c'est le miracle de la guerre d'avoir réalisé la paix civile ». Par son ralliement à l'Union Sacrée, Jouhaux permet la réintégration d'une frange de la population qui avait été marginalisée auparavant. Les obsèques de Jaurès permettent ce retour dans la nation. répondons présents à l'ordre de mobilisation », les socialistes s'intègrent au processus défensif de la nation. Ils s'accordent avec tous les autres. III. [...]
[...] Le nécessaire ralliement à l'Union Nationale puis l'Union Sacrée A. Le devoir de protéger la liberté et de garantir la paix Même s'ils sont opposés à la guerre, les socialistes rejoignent le consensus politique autour de la guerre défensive. Aux obsèques de Jaurès sont présents Viviani et Barrès, les forces politiques paraissent se rapprocher au moins sur un point, il faut défendre la nation. Les forces ennemies sont mauvaises et sont là pour priver les citoyens quelques libertés si péniblement arrachées ». [...]
[...] La guerre est un moyen pour eux de tenter de mettre en place rêve d'hégémonie criminelle ». C'est une guerre voulue pour faire des conquêtes, ce à quoi les socialistes sont fondamentalement opposés. En plus de vouloir défendre la nation en danger, c'est aussi le fait de combattre une idéologie différente qui pousse les socialistes à rejoindre l'union sacrée. C'est le combat contre le Kaiser, l'Autriche-Hongrie des Habsbourg et le califat ottoman. Les visées impérialistes de ces pays doivent être anéanties, seuls doivent primer les principes de la révolution socialiste. [...]
[...] Le combat est pour la liberté, mais aussi pour la paix, c'est la guerre pour la paix. C'est l'amour de la liberté et de la paix qui permettra de vaincre l'ennemi. Cette guerre doit permettre de créer « l'harmonie entre les peuples ». B. L'ennemi responsable de la guerre Si le ralliement des socialistes s'effectue, c'est parce que la France est agressée par despotes aux visées sanguinaires ». Le ralliement au consensus national (qui devient l'Union Sacrée) des socialistes n'est possible que dans ce cas de défense nationale. [...]
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