Analyse du texte Le Directoire et la Guerre révolutionnaire extrait des Correspondances de Mallet du Pan.
[...] Après un siège d'une semaine, les Français s'emparent de Charleroi en juin. Mais ils ne s'attardent pas à Fleurus, ils se lancent sans attendre dans une contre-offensive et entrent à Bruxelles puis à Liège. Ils occupent Cologne et enfin Coblence, d'où démembré une partie de leurs possessions (l.6). Donc ainsi, la France augmenta la taille de son territoire et son influence à travers toute l'Europe. D'un point de vue économique, l'objectif des révolutionnaires est alors de mettre à contribution les pays conquis pour pallier la ruine de l'administration fiscale et la corruption qui vide les caisses de l'État chercher des ressources fiscales dans des envahissements extérieurs (l.4). [...]
[...] Cette politique engendra la Terreur. En effet, la menace extérieure se faisant plus pressante avec la coalition des monarchies européennes et l'extension de la contre-révolution, le nouveau Comité s'affirma progressivement comme le véritable gouvernement. Ainsi avec la phrase les incorporer à la France l'auteur montre que le but premier de ces guerres était, pour Robespierre, de supprimer les menaces extérieures en faisant de chaque état en guerre, des proches de la république française donc de s'assurer des alliés dans toute l'Europe. [...]
[...] Commandés par Charles François Dumouriez, les français bénéficient de l'avantage du nombre et sont portés par la ferveur révolutionnaire, la victoire à Jemappes éloigne alors la crainte de l'invasion. La Révolution atteint à ce moment des sommets de popularité partout en Europe. Puis à Wattignies le 16 octobre 1793, une victoire des généraux Jourdan et Carnot permet de libérer la ville de Maubeuge, assiégée par les Autrichiens. En effet, à l'automne 1793, on appréhende la chute de Maubeuge et l'invasion de la France à partir des Pays-Bas autrichiens (l'actuelle Belgique). [...]
[...] Enfin, des lignes 31 à 33, Mallet du Pan explique que les politiques des sans-culottes et des girondins sur la guerre révolutionnaire étaient différentes. Les sans-culottes sont des militants révolutionnaires issus du peuple parisien qui sont apparus dès 1791 et ont permis la prise de la Bastille, des Tuileries et la chute des Girondins. Dès 1792, ils s'imposent dans les sections de Paris. Composés de petits commerçants, employés, ouvriers et artisans, ils souhaitent surtout des changements dans la politique intérieure comme la limitation de la propriété, la taxation des prix, la réglementation du commerce, le droit à la subsistance et à l'instruction, la lutte contre les accapareurs et surtout ils souhaitent sauver les acquis de la Révolution et chasser définitivement les armées étrangères . [...]
[...] Bien au contraire, le Directoire continue sa politique expansionniste et entreprend la campagne d'Égypte de 1798 à 1799, campagne confiée à Bonaparte. Les puissances européennes répliquent donc par la création de la deuxième coalition (1799-1801). [...]
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