La Chambre des Communes assiste le 10 février 1860, à la défense du traité de commerce franco-britannique par l'anglais William Ewart Gladstone.
Gladstone fut plusieurs fois ministre de son pays. Il entra en politique d'abord comme député conservateur puis évolua vers le libéralisme économique et politique. Lors de la défense du traité, il occupe alors le poste de chancelier de l'Echiquier, qui correspond au ministre chargé des finances et du trésor.
Ce parti pris libéral intervient quelques jours après la signature du traité concerné. En effet, il a été signé le 23 janvier 1860, entre la France représentée par Louis-Napoléon Bonaparte et l'Angleterre de la reine Victoria. Le traité a été préparé dans le plus grand secret, par Michel Chevalier, homme politique et économiste français et Richard Cobden, industriel et homme d'Etat britannique.
[...] Elle est contrainte d'importer une part importante de sa consommation de houille, qu'elle fait venir principalement d'Angleterre qui est en surplus puisqu'elle produit toujours en millions de tonnes par an de houille pour une consommation de 46 millions de tonnes. Ce secteur fait donc logiquement partie des engagements commerciaux, dont la France s'engage à réduire les droits. A partir du 1er juillet 1860. Le secteur sidérurgique est également concerné par la baisse des droits de douane à partir du 1er octobre 1860. [...]
[...] C'est pourquoi, pour Gladstone, le fait que la France s'engage à ce que les droits n'excèdent pas 30% ad valorem sur les produits convenus dans le traité, est comme il le cite à la ligne 13 une preuve signalée du libéralisme sincère du gouvernement français De plus, la France s'engage à baisser au fil des années les droits. La réduction des droits pour la France, ou l'abolition pour l'Angleterre portent sur de divers secteurs. II. Les engagements commerciaux 1. Les secteurs concernés La France en 1860 est encore dans le système de la proto-industrialisation. [...]
[...] Pourquoi défend-il le traité devant la Chambre de Communes ? Quelle est l'importance du traité dans le développement des échanges ? Dans un premier temps, nous nous intéresserons à la politique économique de la France et de la Grande-Bretagne, pour ensuite nous tourner vers les engagements commerciaux. I. La politique économique La France et l'Angleterre dans les années 1850 ne tiennent pas la même politique commerciale La France : un pas libéral La prohibition absolue que cite Gladstone à la ligne 17 fait référence à la politique que tient la France avant la signature du traité. [...]
[...] La défense du traité de commerce franco-britannique par Gladstone devant la Chambre des Communes (10 février 1860) La Chambre des Communes assiste le 10 février 1860, à la défense du traité de commerce franco-britannique par l'anglais William Ewart Gladstone. Gladstone fut plusieurs fois ministre de son pays. Il entra en politique d'abord comme député conservateur puis évolua vers le libéralisme économique et politique. Lors de la défense du traité, il occupe alors le poste de chancelier de l'Echiquier, qui correspond au ministre chargé des finances et du trésor. [...]
[...] Le traité sera accepté par le Parlement britannique le 4 février 1860, mais refusé par le Sénat. Mais du fait du pouvoir exécutif fort de Napoléon III, le traité se passe de l'accord du pouvoir législatif, les droits du côté français sont réduits d'environ l'Angleterre accepte en franchise la plupart des produits français finis. De plus, les deux pays s'accordent la clause de la nation la plus favorisée (L34) qui permet l'alignement sur les droits les plus faibles, c'est également le moyen d'un désarmement tarifaire général. [...]
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