Sous l'Ancien Régime, le roi ayant renforcé son pouvoir, il est à la tête d'une monarchie absolue qu'il gouverne sans contrôle mais avec des limites à travers les lois fondamentales du royaume. Cependant à la fin du XVIIe siècle la vision d'un roi ayant entre ses mains tous les pouvoirs est critiquée par les parlementaires et par la philosophie des Lumières. Cette dernière critique se porte sur deux points : d'une part la légitimité du pouvoir, et d'autre part l'exercice de celui-ci. Ce mouvement de contestation est accompagné par le fait que les parlementaires bloquent toutes les réformes fiscales que propose le roi. La monarchie a besoin de se réformer, mais les Parlements bloquent le système par le biais des remontrances. Ainsi l'Ancien Régime connaît des révoltes, refuse le progrès, cependant on ne se situe pas encore dans une révolution. Le processus révolutionnaire débute lorsque le principal ministre, Léonie de Brienne, souhaitant un élargissement de l'impôt ne parvient à le faire accepter ni par l'Assemblée des notables, ni par les Parlements ni par l'Assemblée provinciale.
[...] La Déclaration sur la Constitution de l'Assemblée Nationale (17 juin 1789) Sous l'Ancien Régime, le roi ayant renforcé son pouvoir il est à la tête d'une monarchie absolue qu'il gouverne sans contrôle, mais avec des limites à travers les lois fondamentales du royaume. Cependant à la fin du 17e siècle la vision d'un roi ayant entre ses mains tous les pouvoirs est critiquée par les parlementaires et par la philosophie des Lumières. Cette dernière critique se porte sur deux points : d'une part la légitimité du pouvoir, et d'autre part l'exercice de celui-ci. [...]
[...] C'est pourquoi afin d'exercer leurs fonctions les absents sont conviés à remplir l‘obligation qui leur est imposée, celle de participer aux Etats Généraux. L'Assemblée précise qu'elle s'empressera de les recevoir, et de partager avec eux les grands travaux nécessaires à la France. Même si l'Assemblée se légitime en s'estimant représentante de la Nation, elle a besoin de réunir tous les représentants de la Nation, elle a besoin de réunir tous les députés afin d'accentuer sa force, et la possibilité de mettre en application les reformes nécessaires. [...]
[...] La déclaration sur la constitution de l'Assemblée Nationale du 17juin 1789 exprime le caractère impérieux et nécessaire de sa mission, en effet elle ne saurait rester inactive, elle a un devoir impérieux et pressant. C'est pourquoi il est indispensable de lui reconnaître qu'il n'appartient qu'à elle d'interpréter et de présenter la volonté générale, en effet même si elle s'estime légitime elle a besoin d'une reconnaissance officielle du roi, de la monarchie qu'elle ne souhaite pas détrôner, ni remettre en cause. [...]
[...] Elle a initialement un rôle consultatif qui résulte du devoir d'aide et de conseil que le vassal devait à son seigneur. Cependant dès la convocation des Etats Généraux des questions se posent: faut-il maintenir la tradition du vote par ordre, ou faut-il reformer le système en établissant un vote par tête ce qui permettrait d'effectuer les reforme qui sont nécessaires à la monarchie absolue et désirée par le Tiers Etat. Pour répondre à cette question, le roi libère la presse ce qui permet à de nombreux auteurs de donner leur avis sur la question. [...]
[...] En effet les députés qui la composent doivent interpréter et présenter la volonté générale de la Nation. La Nation étant une entité abstraite, il est nécessaire de la représenter, d'exprimer sa volonté et ce qui est le mieux pour elle. Pour comprendre cette idée, nous pouvons nous référer à Rousseau : très présent dans l'esprit des députés de l'assemblée. Dans son ouvrage : Du contrat social il exprime que la loi est l'association de toutes les volontés des individus formant la volonté générale, ainsi en se soumettant à cette volonté on se soumet qu'à soi même. [...]
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