Coup d'État du 9 et 10 novembre 1799, Napoléon Bonaparte, Directoire, directoire executif, premier empire, consulat, Abbé Sieyès, traité de Campoformio, première coalition, convention nationale
Pour répondre aux problématiques nombreuses rencontrées par la Convention, le Directoire, instauré en 1795, tente un nouveau régime politique pour stabiliser le pays et lui permettre de lutter efficacement contre les grandes puissances européennes qui tentent de mettre un terme à la Révolution française. Mais devant les difficultés qui perdurent et les multiples tentatives des royalistes de reprendre le pouvoir, le régime va se saboter lui-même, et amené à la mise ne place du Consulat, qui mettra fin, pendant quelque temps, aux idéaux démocratiques issues de la Révolution de 1789.
Dans ce contexte, on peut se demander : comment s'organisaient la vie politique et l'armée à l'époque du Directoire ? Dans une première partie, nous étudierons les caractéristiques du régime politique et les difficultés rencontrées. Dans une seconde partie, nous observerons le rôle joué par l'armée, dans une époque où les puissances étrangères se sont alliées pour mettre fin à la dispersion de la Révolution française. Enfin, dans un troisième temps, nous verrons comment ce système politique a fini par éclater, laissant place à une dictature militaire organisée par Napoléon Bonaparte avec le Consul.
[...] Quelques jours plus tard, une nouvelle Constitution est adoptée et Napoléon Bonaparte est nommé Premier Consul, et regroupe l'ensemble des pouvoirs. La Révolution française est définitivement terminée. Bonaparte lors du coup d'État du 18 brumaire An VIII. Le Directoire demeure comme une période de transition pour la Première République, qui disparaîtra progressivement avec la mise en place du Consulat. Si ce système a contribué à la solidification de certains piliers de la Révolution, il n'aura pas su relever les nombreux défis que devaient affronter la France à cette époque. [...]
[...] On le perçoit, en plus d'être un militaire performant, Napoléon Bonaparte est un excellent orateur. Il est également très proche des membres du Directoire et n'apprécie pas les assemblées législatives du Conseil des Cinq Cents et du Conseil des Anciens. Il tente de véhiculer son enthousiasme à son armée : « J'emploie mon influence à contenir dans les bornes le patriotisme brûlant qui est le caractère distinctif de tous les soldats de l'armée, et à lui donner une direction avantageuse au Gouvernement » (lignes 16-18, Correspondance de Napoléon Bonaparte, n° 2239). [...]
[...] Correspondance de Napoléon Bonaparte - Comment s'organisaient la vie politique et l'armée à l'époque du Directoire ? Pour répondre aux problématiques nombreuses rencontrées par la Convention, le Directoire, instauré en 1795, tente un nouveau régime politique pour stabiliser le pays et lui permettre de lutter efficacement contre les grandes puissances européennes qui tentent de mettre un terme à la Révolution française. Mais devant les difficultés qui perdurent et les multiples tentatives des royalistes de reprendre le pouvoir, le régime va se saboter lui-même, et amené à la mise ne place du Consulat, qui mettra fin, pendant quelque temps, aux idéaux démocratiques issues de la Révolution de 1789. [...]
[...] Avec le retour relatif au calme, la nouvelle Constitution entre en vigueur le 26 octobre 1795 et instaure le Directoire. Une nouvelle Constitution Dans ce système politique inédit en France, le pouvoir exécutif est confié à cinq Directeurs. Chaque année, l'un des membres est changé par tirage au sort. Afin de satisfaire la séparation des pouvoirs, un des grands acquis révolutionnaires, ils n'ont aucun pouvoir sur les assemblées qui détiennent le pouvoir législatif. Les deux Assemblées se répartissent le pouvoir législatif. [...]
[...] Il est seul à la manœuvre pour la signature du traité de paix de Campoformio en octobre 1797. Napoléon Bonaparte lors de la bataille du Pont de l'Arcole, à l'origine de sa popularité. Le traité de Campoformio Sans en référer à ses Directeurs, Bonaparte négocie ce traité et assure à la France le contrôle des Pays-Bas autrichiens ainsi que de la Lombardie. Il crée également deux « Républiques sœurs » : la République cisalpine et la République ligurienne, États liés diplomatiquement à la France et qui servirent de laboratoires pour des expériences politiques diverses. [...]
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