URSS, Gorbatchev, chute, soviétique, glasnost, perestroïka, système, guerre froide.
Après un immobilisme et la stagnation de la société soviétique dans son ensemble sous Brejnev, pendant dis huit ans, sa mort en 1982 laisse à son successeur un pays figé. Au milieu des années 80, les failles du régime soviétique deviennent de plus en plus visibles et l'URSS montre déjà des signes d'instabilité. L'échec des politiques d'immobilisme et de tout le système économique soviétique se fait de plus en plus ressentir au sein de la population, la nécessité de réformer les institutions devenant alors primordiale pour la survie du gouvernement et particulièrement de la bureaucratie. Lors de la nomination de Mikhail Gorbatchev à la tête du parti et donc de l'État, en mars 1985, le chantier des réformes est placé en priorité afin d'éviter la faillite du système. Il met en place des mesures visant à assouplir le régime politique dès 1985, la glasnost, qui seront suivies par des mesures de réforme économique majeures, la perestroïka.
[...] Il met en place des mesures visant à assouplir le régime politique dès 1985, la glasnost, qui seront suivies par des mesures de réforme économique majeures, la perestroïka. Le texte de David Seppo, Contradictions et faillite du gorbatchévisme, tente d'expliquer, en partie, pourquoi l'entreprise de Gorbatchev n'est-elle pas parvenue à maintenir le régime en place en analysant les causes de l'échec de la perestroïka. La thèse de l'auteur met en avant les contradictions fortes ayant accompagné les réformes économiques et politiques, qui n'ont réussies à satisfaire ni la bureaucratie, ni le peuple soviétique. [...]
[...] Par ailleurs, la décentralisation de l'économie allait forcément conduire à la suppression de postes et d'organes administratifs entiers et les possibilités de reconversion professionnelle étaient limitées et ne garantissaient pas le même niveau de privilèges. La sécurité de l'emploi était également remise en question puisque la perestroïka prévoyait une évaluation des dirigeants effectuée par les ouvriers au sein des entreprises, or ceux-ci nourrissaient une haine de longue date contre la nomenklatura dévoilée publiquement par les mesures de la glasnost. De son côté, l'armée et la police en général étaient très hostiles aux réformes de Gorbatchev puisque dans un souci d'économie, il prônait l'arrêt de la course aux armements et donc des réduction budgétaires importantes dans ce domaine. [...]
[...] Les gens ne voyaient probablement plus de différence entre le véritable socialisme, le projet de Lénine, et le gouvernement qu'ils subissaient. Ils étaient habitués à être passifs et un soulèvement populaire général était peu probable, même si cela aurait surement constitué la dernière chance pour le socialisme de percer dans un pays du monde. D. Seppo, Contradictions et faillite du Gorbatchévisme, Quatrième Internationale, 1991-92, p.8 Ibid. Ibid, p Ibid, p Ibid. p.15 Ibid. p Ibid. [...]
[...] Il avait une fois de plus l'impression de subir les directives venant d'en haut qui allaient dégrader encore davantage leur niveau de vie. Gorbatchev était bien conscient de cela et l'un des objectifs de la glasnost était de donner la parole à la population, d'une part pour justifier de sa volonté d'agir dans l'intérêt général et d'autre part dans une optique générale de "démocratisation visant à mobiliser l'hostilité populaire à l'égard de la bureaucratie afin de neutraliser la résistance de celle-ci à la réforme"[6]. [...]
[...] ] souvent incohérentes et très peu efficaces"[5]. La première raison de l'échec de la perestroïka est donc la contradiction forte entre une volonté de sauver la bureaucratie et l'hostilité de celle-ci à voter et à appliquer ces réformes. Cette contradiction est accompagnée d'un pessimisme général au sein du peuple soviétique, pour qui la corruption, le faible niveau de vie, les pénuries ou l'improductivité au travail était devenus la norme depuis plusieurs années. L'attitude méfiante des ouvriers et du peuple soviétiques envers les promesses de Gorbatchev s'explique en plusieurs points, d'après le texte. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture