L'institution présidentielle est considérée comme la fonction essentielle dans les institutions de la Ve République. La primauté de cette fonction s'est affirmée après 1958 avec le général de Gaulle, personnage emblématique de la Ve République que le Président René Coty qualifiait du « plus illustre des Français » dans son discours du 29 mai 1958.
L'idée primordiale du général de Gaulle est de donner une pleine efficacité aux institutions. Il souhaite que l'Etat ne soit plus victime du jeu des partis. La conférence de presse qu'il donne le 31 janvier 1964 illustre parfaitement cette vision de la Ve République.
[...] »là il fait par de son expérience puis il y fait une seconde fois référence ligne 19 à 22 Mais, précisément la nature l'étendue, la durée de sa tâche implique qu'il ne soit pas absorbé sans relâche et sans limites, par la conjecture, politique, parlementaire, économique et administrative. Cette fois il rassure les Français en leur montrant que sa vision de la fonction présidentielle est très éloignée de celle qui a pu être mise en pratique sous la IV République. En effet le souhait du général de Gaulle a été de remédier à cette instabilité politique dès son retour au pouvoir en donnant à l'exécutif les moyens de régler la crise sans être gêné dans sa tâche par les différentes luttes qui animaient l'assemblée. [...]
[...] La mise en place de l'élection au suffrage universel direct Le suffrage universel direct a été instauré en 1962 par référendum, il va permettre de conférer au président de la République une légitimité cette fois démocratique, il devient alors ainsi que l'écrit de Gaulle l'homme de la nation puisqu'il en est le représentant. Ce mode d'élection du président de la République, à la différence de sous les IIIe et IVe républiques où il était élu par les deux chambres du parlement à la majorité absolue des suffrages exprimés, le place loin des querelles des partis politiques. [...]
[...] Ainsi le général de Gaulle semble oublier ici que tout comme le président l'Assemblée nationale a elle aussi une légitimité démocratique. Mais l'élection au suffrage universel direct ne peut être le seul facteur de cette subordination les exemples de la Finlande, de l'Islande ou encore du Portugal où malgré l'élection du président au suffrage universel direct le premier ministre ne lui est pas subordonné viennent nous le prouver. Il faut que s'ajoute à cela le fait majoritaire par lequel le président dispose d'une forte majorité qui le soutient en effet on a pu observer que lorsqu'il y avait cohabitation donc lorsque le président ne disposait pas d'une forte majorité de soutient s'était le chef du gouvernement qui mener la politique de la nation. [...]
[...] Conférence de presse du général de Gaulle le 31 janvier 1964 Le président est la clef de voûte de la république selon Michel Debré. En effet l'institution présidentielle est considérée comme la fonction essentielle dans les institutions de la Vème République. La primauté de cette fonction s'est affirmée après 1958 avec le général de Gaulle, personnage emblématique de la Vème République que le Président René Coty qualifiait du plus illustre des Français dans son discours du 29 mai 1958. Le général de Gaulle après avoir été rappelé au pouvoir, met en place ce qu'on appellera plus tard le gaullisme parlementaire de 58 à 62, puis fort de ses réussites, il impose son interprétation de la constitution qui est très en faveur du Président, ce qui donnera naissance au gaullisme présidentialiste de 62 à 69. [...]
[...] Le fait majoritaire c'est lorsque le président dispose d'une majorité de soutien à l'Assemblée nationale. Cette existence du fait majoritaire est renforcée par la polarisation du système politique français. Il permet au chef de l'Etat de conduire sa politique sans être sans cesse remis en question, en effet le président disposant d'un fort soutien à l'Assemblée nationale ces projets de loi ont de fortes chances d'être votés. On rompt ainsi avec la dépendance du pouvoir exécutif à l'égard du pouvoir législatif qui avait caractérisé les IIIe et IVe Républiques. [...]
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