On assiste au XIXe siècle en France et en Angleterre à une révolution agricole qui va entraîner une mécanisation des tâches autrefois faites par les paysans. Le chômage devient alors de plus en plus fort. Afin de survivre les paysans vont chercher de quoi se nourrir et on assiste alors à un véritable exode rural vers les villes qui sont en besoin constant de main-d'œuvre. La révolution industrielle naît en Angleterre grâce à la machine à vapeur de James Watt (1769) et du métier à tisser (1779). Les hommes et les machines vont alors se retrouver dans un lieu unique, l'usine. La population venant des campagnes afin de chercher un emploi va travailler dans ces grandes industries. On va assister à une véritable surpopulation des villes. Cette abondance de main-d'œuvre va permettre aux employeurs d'imposer des conditions de travail très dures aux ouvriers (durée de travail très longue, salaires très faibles…).
Notre analyse de la condition ouvrière portera sur deux textes, le premier, De la misère des classes laborieuses en Angleterre et en France, écrit par E. Buret en 1840 qui nous présente « la situation de l‘ouvrier dans le capitalisme industriel ». Buret est contre la multiplication des manufactures, l'introduction des machines et la division du travail. Le deuxième texte, La guerre et la paix est écrit par Proudhon en 1861. Ce texte nous présente les conséquences de la misère ouvrière.
[...] La condition ouvrière : étude de textes La condition ouvrière au XIXe siècle : De la misère des classes laborieuses en Angleterre et en France, E. Buret - La guerre et la paix, Proudhon Par l'abstraction de son travail, l'ouvrier devient de plus en plus mécanique, indifférent, sans esprit. L'élément spirituel devient acte vide. La force du soi réside dans une riche perception de l'ensemble. Or celle-ci disparait Hegel. On assiste au XIXe siècle en France et en Angleterre à une révolution agricole qui va entrainer une mécanisation des tâches autrefois faites par les paysans. [...]
[...] Cependant, cette remise en question de qui doit avoir la richesse va les faire réagir et va les faire réfléchir sur comment changer leur vie pour que celle-ci s‘améliore. En effet, les ouvriers vont finir par se soulever contre les industriels pour réclamer des conditions de travail décentes et une vie bien moins misérable. Le droit de grève sera accordé en France le 24 mai 1864 et en Angleterre en 1824. On voit naitre les chambres syndicales qui vont permettre à un groupe de salariés de parler devant les grands patrons au nom de tous les salariés. [...]
[...] Une haine vis-à-vis des classes aisées en constante augmentation C'est cette faim lente qui entretient la haine sourde des classes travailleuses contre les classes aisées En effet, les ouvriers n'ayant rien, aucune ne ressources, aucun bien, mais seulement une vie misérable va entretenir une haine vis-à-vis des classes aisées. Leur colère va se renforcer, et leur recherche de coupable s'accroitre. La jalousie et l'envie de posséder ce que les classes aisées possèdent ne vont qu'augmenter au fil des années. Lors d'épidémies par exemple, ce sera envers le médecin que leur colère s'acharnera. [...]
[...] La révolution industrielle naît en Angleterre grâce à la machine à vapeur de James Watt (1769) et du métier à tisser (1779). Les hommes et les machines vont alors se retrouver dans un lieu unique, l'usine. Au début du XIXe, les petits ateliers, dans lesquels ouvriers et patrons coexistent et se partagent les tâches, vont tenter de survivre. Or, les grandes industries en constante augmentation vont vite régir les lois du travail, les relations entre patrons et ouvriers vont se dégrader. [...]
[...] Il sera bon de voir la condition ouvrière en France et en Angleterre au XIXe siècle. La croissance du nombre de manufactures va entrainer des conditions de vie déplorables pour les ouvriers autant au travail que dans leur vie quotidienne. Les ouvriers deviennent de véritables agents économiques, les patrons ne recherchent alors plus que le profit. Comment les conditions de travail déplorables des ouvriers ont-elles pu influer sur leurs conditions de vie ? Dans cette perspective, nous verrons quelles sont les conditions de travail des ouvriers en France et en Angleterre au XIXe siècle et quelles ont été les conséquences de ces conditions sur leur vie (II). [...]
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