« Le génie de Colbert se tourna principalement vers le commerce, qui était faiblement cultivé et dont les grands principes n'étaient pas connus ». C'est ainsi que monsieur De Voltaire dans son ouvrage. Le siècle de Louis XIV rend hommage au contrôleur général des finances de Louis XIV : Colbert (1665-1683). Ce dernier renforce une politique économique, le colbertisme, forme de mercantilisme qui réduit les importations, encourage les productions locales et favorise les exportations. Cet excédent permet ainsi une accumulation de richesse (entrée d'or et de métaux précieux) qui assure la puissance de l'Etat. Il s'applique donc à mettre en œuvre un système privilégiant une certaine forme d'interventionnisme étatique, le développement du commerce extérieur par la création de compagnies, et le développement de la Marine chargée d'exporter les produits de qualité de manufactures. Marseille fut la première ville de France à bénéficier de la sollicitude économique de l'Etat en devenant le premier port franc de France en 1669 et la seule ville de Provence à être restructurée selon un plan d'origine royale sous Louis XIV.
[...] Le commerce marseillais au siècle de Louis XIV : extraits de lettres de Colbert. Le génie de Colbert se tourna principalement vers le commerce, qui était faiblement cultivé et dont les grands principes n'étaient pas connus C'est ainsi que monsieur De Voltaire dans son ouvrage Le siècle de Louis XIV rend hommage au contrôleur général des finances de Louis XIV : Colbert (1665-1683). Ce dernier renforce une politique économique, le colbertisme, forme de mercantilisme qui réduit les importations, encourage les productions locales et favorise les exportations. [...]
[...] L'intendant se doit de surveiller les échevins pour s'assurer qu'il n'y a pas de détournement d'argent. En effet le problème que Colbert soumet à son intendant le 20 avril 1679 (Saint-Germain) est qu'il n'y a pas suffisamment de participation des marchands dans la compagnie du Levant mais seulement qu'il fallait porter les marchands à s'appliquer aux manufactures qui peuvent être portées dans le Levant Colbert n'hésite pas à sacrifier les intérêts particuliers des Marseillais à ceux de l'État, cette mauvaise gestion financière des compagnies ne permet pas de rendre le commerce plus florissant comme le souhaitait Colbert. [...]
[...] Puis dans une deuxième partie, nous nous intéresserons à la réorganisation administrative nécessaire au développement du colbertisme à Marseille. Enfin dans une troisième partie nous verrons la mise en place des instruments commerciaux facilitant les échanges internationaux dans cette ville portuaire. Soucieux d'enrichir le royaume et de satisfaire la volonté de puissance du roi Louis XIV, Colbert va concentrer ses actions afin de favoriser la balance commerciale du pays. Pour cela il édicte divers règlements, dont l'édit de 1669 qui fait du port de Marseille un port franc, c'est-à-dire un port non soumis aux taxes douanières. [...]
[...] Dans sa lettre datée du 30 janvier 1669 à monsieur d'Oppède, premier président à Aix, Colbert montre que l'édit favorise le commerce de Marseille et la balance commerciale en développant les exportations par rapport aux importations : Marseille devient alors le port le plus important de la Méditerranée. En effet monsieur d'Oppède accepte les deux édits et Colbert lui explique la politique à suivre. Afin de favoriser les exportations à partir du port de Marseille, Colbert insiste sur la nécessité de supprimer le cottimo (droit sur les marchandises que faisait payer la ville de Marseille sur les navires), ce qui engendrerait une présence plus importante des navires français dans le port. [...]
[...] Colbert doit rallier beaucoup de marchands à la compagnie du Levant afin de rentabiliser les énormes sommes qui ont été nécessaires pour sa création et faire en sorte qu'elle puisse fonctionner de manière autonome sans l'aide de l'État afin de rendre cette compagnie considérable à un point qu'elle puisse se soutenir de ses propres forces Les inquiétudes de Colbert ne sont toujours pas apaisées quand il souligne le 20 avril 1679 à Monsieur Rouillé, intendant à Aix, l'urgence et la nécessité d'attirer des marchands dans la compagnie du Levant et de concurrencer les Anglais et les Hollandais. Afin de représenter au mieux les intérêts du commerce et d'en assurer le développement, Colbert met en place des institutions administratives. Dans sa lettre aux échevins de Marseille du 26 août 1664, Colbert explique le rôle qui sera attribué au conseil particulier de commerce. Il s'adresse aux officiers municipaux de Marseille, échevins qui jusqu'à présent étaient les représentants des intérêts du commerce de la ville auprès du roi. [...]
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