Le texte dont nous devons effectuer le commentaire s'intitule « Du gouvernement temporel de l'Amérique espagnole », par Jean de Monségur. Ce texte, qui se trouve dans le livre Mémoires du Mexique. Le Manuscrit de Jean de Monségur (1707-1709) s'inscrit dans la littérature abondante à cette période traitant du continent américain.
[...] Ainsi, dans une première partie, nous nous attacherons a apprécier l'administration des colonies qui restent sous la tutelle du roi d'Espagne, puis dans un second temps, nous nous attacherons sur l'organisation des territoires qui peut être considérée comme rationalisée et dans une troisième et dernière partie, nous nous focaliserons plus particulièrement sur les critiques formulées par l'auteur concernant la probité remise en question des officiers qui tiennent la juridiction des colonies. I. Une administration sous la tutelle du Roi Jean de Monségur montre dans son texte que les nouvelles colonies situées sur le continent américain, et ce malgré leur éloignement géographique par rapport à l'Europe, sont sous la tutelle du roi d'Espagne via la nomination d'un vice-roi. Cela tant au Mexique, appelée la Nouvelle-Espagne (cf. ligne qu'au Pérou pour un mandat qui peut être rallongé en cas de succès (cf. [...]
[...] Toutefois, afin de rendre plus efficiente l'administration espagnole dans les Amériques, le pouvoir royal de Castille met en place une organisation dite rationnalisée des territoires. Selon Jean de Monségur, « les rois d'Espagne les ont divisées (les territoires conquis) en plusieurs provinces et évêchés » (Monségur, lignes 45-46). En effet, les territoires sont organisés selon un schéma militaire avec la présence d'officiers (avec leur titre de Alcade mayor et de corregidor, lignes 54) qui ont la charge d'organiser les places fortifiées et les garnisons. [...]
[...] En ce sens, afin de rentrer dans le détail de la nouvelle domination espagnole en Amérique, Jean de Monségur mentionne que la plupart des élus sont des religieux (archevêques, évêques) ce qui montre le rôle important accordé à ces fonctions dans la mesure où l'évangélisation des territoires conquis restent une priorité des européens face au paganisme de la civilisation aztèque ou inca. Ensuite, à la lecture des propos du capitaine français, nous pouvons apprécier le fait que l'administration du pouvoir est très « verticale », entre le royaume de Castille et ses colonies. En effet, l'auteur montre que les ordres viennent directement du régent castillan à destination des vice-rois grâce aux dépêches (cf. ligne 26). [...]
[...] Par la suite, les ordres sont discutés et approuvés dans les parlements respectifs des colonies. Enfin, il est fait mention du conseil royale des Indes dont le siège est à Madrid (cf.36). En effet, il faut rappeler que les Amériques étaient de facto, à leurs découvertes comme étant les Indes par le fait des croyances qui décrétaient qu'en contournant l'Atlantique par l'ouest, on arrivait ainsi aux Indes. La mention du conseil madrilène est importante dans la mesure où cela montre une grande centralisation du pouvoir autour du roi. [...]
[...] De fait, nous pouvons apprécier à la lumière du propos de l'auteur dans ces dernières lignes une sorte de basculement entre les propos tenus en début d'extrait. Le but : montrer que les deux faces du pouvoir espagnol à l'intérieur des colonies américaines. Conclusion L'intérêt principal du document est à mettre en rapport avec les apports concernant la connaissance historique de cette période précise (le début du XVIII[ème] siècle) et du contexte des colonies espagnoles au Mexique et au Pérou. [...]
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