Vatican II, Concile, Jean XXIII, Paul VI, Guerre
Commentaire de texte sur le passage du concile de Vatican II traitant de la guerre. Ce Concile est souvent considéré comme l'événement le plus marquant de l'histoire de l'Église catholique au XXème siècle. Cette période est marquée par le développement d'organisations internationales pour structurer les relations et actions internationales : ONU, OMS, UNESCO... Le Saint-Siège y envoie des représentants en qualité d'observateurs : c'est le cas à l'ONU, à l'OMS, à l'OIT ou à la conférence d'Helsinki pour le désarmement, à la FAO (Rome). Et par une présence importante du Saint-Siège, s'engageant dans ces organismes internationaux, c'est un fait marquant du pontificat de Paul VI.
[...] De quelle manière ces articles du Concile de Vatican II ont-ils tenté de faire passer un message pacifique au monde ? Dans une première partie, nous montrerons que la défense légitime est en quelque sorte autorisée par le Concile ; ensuite, nous verrons la critique de la guerre totale ; enfin, nous observerons la critique de la course aux armements. La défense légitime autorisée : Le risque d'une nouvelle guerre : Le 25 janvier 1959, le pape Jean XXIII annonce aux cardinaux son intention de convoquer un concile afin d'assurer le renouveau de l'Église face au monde moderne ainsi qu'à préparer l'unité chrétienne. [...]
[...] Ces deux passages montrent que le jugement des hommes sur ces actes est presque aussi important que celui de Dieu. III/ La course aux armements : Des armes pour la paix et la défense Le terme d'« armes scientifiques » (ligne 47) réapparait dès le début de l'article 81. On peut penser que c'est donc bien l'évolution du monde qui entraine à la fois la tenue de ce Concile et ce qui en ressort. Le pape parle de « puissance défensive » (ligne il établit à nouveau que seule la défense est juste, elle a une primauté sur l'attaque. [...]
[...] Le terme de guerre juste regroupe ce qu'il est permis de faire comme guerre et dans la guerre. Les juristes du Saint-Siège distinguent le droit à la guerre (jus ad bellum) et le droit dans la guerre (jus in bello). Le pape veut que la « guerre pour la juste défense des peuples » (ligne et le fait d'« imposer son empire à d'autres nations » (ligne soient distingués. Défendre un peuple est une bonne chose mais elle ne doit pas déboucher sur une colonisation de l'État « faible » par un État « fort » étant venu le secourir. [...]
[...] C'est pourquoi une « extermination presque totale » (ligne 23) est possible et fait peur à une grande partie des contemporains de la guerre froide. Le pape demande de prendre en considération toutes les conséquences de la décision que l'on prend, et pas seulement à court terme (nombreuses victimes, destructions), mais aussi à moyen et long termes (conséquences sur les relations entre peuples, germes de violences futures, désirs de vengeance, etc.). C'est pourquoi il pense que les pays se rendant coupable de ce genre de guerre totale auront à rendre « lourds comptes » (ligne 29). [...]
[...] La constitution pastorale Gaudium et Spes (signifiant : la joie et l'espoir) « sur l'Église dans le monde de ce temps ». Le texte est adopté le 7 décembre 1965, il est approuvé en dernière lecture par voix contre 75 et 7 votes nuls. Paul VI, fervent défenseur de la paix, lutte contre la « guerre » (ligne qui menace. Car pour lui malgré les vingt années qui séparent ce texte de l'armistice, du 8 mai 1945, de la Seconde Guerre mondiale, celle-ci « n'a pas disparu » (ligne 1). [...]
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