En réaction aux modifications d'ordre économique de la seconde révolution industrielle, la conception politique a été bouleversée. À la fin des années 1830, des mouvements ouvriers dont le chartisme en Angleterre se sont organisés dans plusieurs pays d'Europe et a conduit aux révolutions de 1848. Celles-ci en France et en Allemagne ont permis à philosophe et économiste allemand Karl Marx de se forger un prestige au sein de ceux-ci.
[...] Conclusion En conclusion, nous avons donc vu que Karl Marx dans cette adresse inaugurale explique l'échec du mouvement chartiste et des révolutions de 1848 par un manque de maturité des révoltés. Mais, ces événements ont laissé entrevoir l'appartenance des dominés à un groupe commun et a permis de constater le caractère brutal de dominants (répression, censure) et la tromperie du progrès (creusant des écarts sociaux, car ne profitant qu'à la haute bourgeoisie). Ces éléments sont un motif d'espoir pour la création d'un nouveau mouvement ouvrier nécessaire. Ce célèbre discours devenu l'âme de la Première internationale fondée ou Association Internationale des Travailleurs, fondée en 1864. Mais l'union voulue par K. [...]
[...] Ces deux groupes, bien distincts ne possèdent des divisions internes qu'en apparences. À l'intérieur de chacun, il y aurait comme des liens familiaux d'où l'emploi des termes « fils » (l. les « frères » (l. 25) pour les ouvriers ou de « la fraternelle solidarité » (l. 24) concernant les pouvoirs. L'usage du pluriel pour décrire des réalités différentes dans les expressions « la masse des classes » (l. les « classes laborieuses » et l. « les classes ouvrières » (l. [...]
[...] 20-21), donc floues et valable qu'un instant. Ne comprenant pas le caractère des dominants, la masse ne virent pas que les concessions n'étaient circonstanciés à l'image des chartes votées mais non appliquées et qu'elles seront supprimées à la première occasion : ils « retirèrent [ . ] déjà » (l. 27-28). Ce manque de discernement est indiqué par l'expression « base fausse » (l.10) et l'état apathique des masses (l.31) expliquent l'invraisemblable réconciliation avec des hommes politiques médiocres selon le philosophe allemand (sa nullité politique » l. [...]
[...] Marx que celui-ci dominerait, ne put se faire tant les divergences étaient nombreuses chez les penseurs de la classe laborieuse comme le démontre la scission avec les antiautoritaires de Mikhail Bakounine, ce qui causa la disparition de la Première Internationale. Néanmoins celle-ci connut comme prolongement avec l'Internationale Ouvrière en 1889 puis les suivantes qui mythifièrent Karl Marx faisant de lui le penseur de référence pour un large pan de la sphère politique à travers le monde. [...]
[...] Cet antagonisme est marqué par les antithèses décrivant une masse ouvrière « descendue toujours plus bas » (l. tandis que des pans de la bourgeoisie sont « montés plus haut » (l. 5). Ce constat est présenté par Marx comme une « vérité indiscutable » (l. décrite de manière « impartiale » (l.2) et serait valable pour tous les pays européens (l. 5-6). Une conscience de classe Cette description sert le dessein de Marx de catégoriser la société en deux groupes antagonistes. [...]
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