Proclamation de Golfe Juan, armée, Napoléon, ile de Sainte-Hélène, Louis XVIII, Caulaincourt
Je vais vous faire un commentaire de texte à partir de la Proclamation du Golfe Juan à l'armée de Napoléon qui date du 1er mars 1815. Tout d'abord une proclamation c'est une déclaration publique. En effet ici, Napoléon empereur déchu qui est installé sur l'ile d'Elbe rencontre de nombreuses difficultés pas seulement familiales, car sa femme Marie-Louise a refusé de le rejoindre avec leur fils Eugène et qui a préféré retourner à Viennes. Rappelons qu'il s'est marié avec Marie-Louise de Habsbourg en 1810. Et que ce dernier est né en 1769 à Ajaccio et qu'il est mort en 1821 à Sainte-Hélène. Et qu'il est empereur de 1799 à 1804. Là ici dans au moment où a lieu la proclamation il rencontre d'importantes difficultés financières qui sont dues au non-versement de sa rente de deux millions de francs que Louis XVIII lui avait promis. Mais aussi il prend conscience de l'exaspération que les Français ont contre le roi et l'oublie de la révolution. C'est pourquoi le 1er mars 1815, il décide de s'adresser à l'armée et lui énonce son projet de reconquérir tout ce que le roi de France est en train de s'aborder. À noter également que cette date du 1er mars 1815 marque le début de la période des Cent jours qui s'achèvera le 22 juin 1815 avec l'abdication de Napoléon et son exil sur l'ile de Sainte-Hélène.
[...] La proclamation qu'il avait envoyée à Pichegru, quelques semaines avant le 18 fructidor, ne contenait que des promesses de réforme à l'ancienne monarchie (Lois fondamentales du royaume de France). Il se décida, cette fois, à accepter nettement la Révolution et ses suites. Non seulement il admettait l'amnistie entière pour tous les votes antérieurs à 1804, ainsi que l'engagement de conserver à chaque Français ses grades, ses emplois et ses pensions ; il garantissait, en outre, la liberté et l'égalité pour les personnes, le maintien de toutes les propriétés et la protection de tous les intérêts sans exception. [...]
[...] Ce qui nous amène maintenant à voir la bataille de Waterloo qui le conduit à son irrévocable chute. En effet, Napoléon est vaincu mais ne compte pas renoncer donc écrit le 19 juin à son frère Joseph pour lui expliquer son plan de bataille mais sera battu car les britanniques commandés par Wellington et les prussiens commandés par le maréchal Blutter vont le battre à plate couture. En effet, même si Napoléon a réussi à repousser les prussiens à Charleroi le 15 juin, il ne peut faire face à la division des troupes françaises en deux ailes qui le même jour combattent à deux endroits différents : une aile se bat face aux armées de Wellington à Quatre-Bras et l'autre contre les prussiens dans la bataille de Ligny. [...]
[...] Triomphant dans Paris Le 9 mars 1815, Napoléon et sa troupe quittent Grenoble par la Porte de France pour atteindre Paris le 20 mars. Entre temps, le 10 mars il arrive triomphant dans Lyon et passe en revue les troupes le lendemain. A noter, que cette entrée le Comte d'Artois (frère de Louis XVIII) et le général Macdonald auraient aimé l'éviter en défendant le pont de la Guillotière. Puis le 18 mars le maréchal Ney et l'empereur se rencontrent à Auxerre. [...]
[...] Néanmoins, juridiquement, il ne sera pas roi avant la Restauration en 1814. D'ailleurs Napoléon fait allusion à ses hommes dans sa proclamation notamment à la l1-2 et l39-40. II- Un exil Dans cette deuxième partie, nous allons voir comment c'est passé l'exil de Napoléon et comment il a réussi à surprendre tout le monde dans le Golfe de Juan et l'épisode de Grenoble. Difficile Le 20 avril 1814, Napoléon embarque à Saint-Raphaël après es adieux de Fontainebleau et débarque le 4 mai à Portoferraio, le jour même où Louis XVIII fait son entrée dans Paris. [...]
[...] Napoléon avait prévenu le Général Cambronne un de ses fidèles commandant de l'avant garde de ne tirer aucun coup de fusil. Cette opération est un succès car la surprise et la rapidité ont été des facteurs essentiels. Pendant que la petite armée de Napoléon avance à travers Digne les Bains et la Durance, Cambronne est devant pour prendre la citadelle de Sisteron qui est le passage crucial de la Durance. Ensuite Napoléon passe par la rive droite de la Durance et pénètre dans Sisteron en empruntant la porte du Dauphiné. [...]
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