Karl Marx est né à Trêves, en Rhénanie en 1818, dans une famille de la haute bourgeoisie d'origine juive convertie au protestantisme. Il suivit des études de philosophie avec Hegel et d'histoire, ainsi que des études de droit avec Savigny, il obtenu un doctorat en philosophie. Il devint journaliste à la Gazette Rhénane mais après avoir été contraint par les autorités prussiennes de fermer le journal dont il était rédacteur en chef, il s'installa à Paris comme directeur des Annales franco-allemandes, où il adopta l'idéologie communiste. Peu après la publication du Manifeste du Parti Communiste en 1848, Marx est accusé d'avoir encouragé à l'insurrection des armées. En 1849, après l'échec de la Révolution allemande, il s'exila à Londres où il mena en parallèle son activité militante et la rédaction de son œuvre majeure, Le Capital, qu'il laissa inachevée. Il vécut dans la pauvreté et fut soutenu financièrement par son ami Engels. Ses théories furent reprises après sa mort en 1883 sous une forme dogmatique, le marxisme, pour servir de fondement aux mouvements socialistes et ouvriers de la fin du XIXème et du début du XXème siècle et de justification de leurs excès.
[...] La révolution que va opérer le prolétariat ne sera pas une révolution parmi d'autres : les richesses produites pourront être employées de manière optimale pour améliorer le sort de l'humanité, la production pourra répondre exclusivement à une demande, on va socialiser les moyens de production et le pouvoir politique ne sera plus un instrument au service des capitalistes mais l'expression véritable d'une démocratie. Cette révolution ne sera pas une nouvelle étape de l'histoire, elle la renouvellera de fond en comble. Elle permettrait donc de faire cesser la division de la société en classes et donc de mettre fin à la dialectique matérialiste. Cela ne sera réalisé qu'avec la société communiste. Cet âge d'or doit passer par une phase de violence. [...]
[...] La 2nde Internationale ne vit le jour qu'après la mort de Marx, en 1889, et connaîtra un progrès constant jusqu'à la guerre. Echouant face à la guerre, elle fut remplacée par la 3ème Internationale, marxiste-léniniste. L'influence de Karl Marx sur ses contemporains ne fut pas très grande de son vivant mais elle s'accrut considérablement après sa mort avec l'importance que prit le mouvement ouvrier. Il faut cependant prendre garde à ne pas résumer la pensée de Marx à ses seuls slogans. [...]
[...] Ce commentaire a été réalisé à partir d'un extrait du Chapitre I Bourgeois et prolétaires du Manifeste du Parti Communiste. Il aborde plusieurs notions importantes du marxisme notamment le bipolarisme de la société et les tensions qu'il implique La bourgeoisie et le prolétariat : deux groupes antagonistes expliqués par l'Histoire « L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de luttes de classes ». Telle est la première ligne figurant dans le Manifeste du Parti Communiste. Marx et Engels posent de ce fait dès le début de leur ouvrage les bases de leur raisonnement, à savoir l'Histoire comme un élément déterminant pour expliquer la société dans laquelle on se situe. [...]
[...] C'est pour cela que l'on voit naître une nouvelle opposition de classe entre la bourgeoisie et le prolétariat. Cet antagonisme mènera inéluctablement à l'affrontement et, lorsque le rapport de force se sera inversé, la classe ouvrière se soulèvera pour mettre fin à l'oppression dont elle est victime. Elle sera le fer de lance d'une nouvelle révolution. Marx considère le stade du capitalisme comme la dernière phase de la lutte des classes. En effet, une fois la société capitaliste écrasée, l'application du communisme permettra le passage à la dernière phase de l'Histoire : la « société sans classe », société égalitaire où toutes les formes de domination auront disparu. [...]
[...] Au début des années 1940, il se mit à étudier la philosophie à l'université de Berlin, et notamment la philosophie d'Hegel qu'il admirait. C'est ici qu'il fit la connaissance de Marx. En 1842 Engels partit s'installer en Angleterre, à Manchester, pour travailler dans la l'entreprise de son père. Ici, il se rendit compte des conditions déplorables des ouvriers et de ce fait s'initia à la philosophie matérialiste basée sur les classes sociales et la prédominance de l'économie dans l'Histoire. Il écrira notamment en 1945 « La Situation de la classe laborieuse en Angleterre ». [...]
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