Vive la république ! À bas la calotte ! est extrait des mémoires de Jean-Marie Déguignet dont la première partie fut publiée dans la Revue de Paris pendant l'hiver 1904-1905, le reste sera publié en 2001 après de longues recherches dans les archives d'Érgué-Gabéric1.
J-M Déguignet est né le 19 juillet 1834, il est issu d'une famille de condition très modeste. Son père était fermier à sa naissance, mais au bord de la ruine, il perdit son bail.
Quelques années plus tard, il parvint à se faire engager dans plusieurs fermes comme vacher, récupérant des feuilles oubliées par des élèves, il apprend à écrire et lire le français par lui-même.
En 1854, il s'engagea dans l'armée de Napoléon III. Il y restera 14 ans. Il participa à la Guerre de Crimée (où il perd la foi pendant une permission à Jérusalem), à la campagne d'Italie, à la soumission de la Kabylie en Algérie, ainsi qu'à l'expédition du Mexique.
Revenu en Bretagne, il se maria et devint fermier à Ergué-Armel pendant 15 ans. Il sera ensuite tenancier d'un débit de boisson, puis agent d'assurances. Sa femme meurt et il abandonne ce commerce.
Il obtint ensuite une licence pour être débitant de tabac à Pluguffan. Mais en butte à l'opposition du curé qui incitait au boycott de son commerce, car Déguignet était ouvertement anticlérical, il dut quitter la commune au bout de quelques années.
Retombé dans la misère, il passera ses dernières années à Quimper où il fréquentait la bibliothèque municipale pour y lire les journaux républicains. Il rédigea même sa vie.
Il fut retrouvé mort à la porte de l'hospice de Quimper, le matin du 29 août 1905.
L'extrait se déroule en 1876, lors des élections législatives sous la troisième république, menée par le gouvernement conservateur du président Mac-Mahon. Les élections opposent le candidat monarchiste Augustin Dumarnay et le candidat républicain Louis Hémon dans le village d'Érgué-Armel.
Le texte emmène à se demander comment se sont déroulées par l'exemple d'Érgué-Armel les élections législatives de 1876 en province.
[...] Hémon à cependant un allier de choix : Déguignet. Ce dernier a beaucoup participé à cette propagande auprès de la communauté villageoise, le républicain est un homme honnête et droit, le rendant plus crédible. À la ligne 40, des ruraux se rendent chez lui après un rastel pour lui demander des bulletins républicains. Ce qui signifie que les villageois ont fait semblant d'accepter la propagande monarchiste. Il avoue lui-même à la ligne 150 qu'il est la raison de l'échec des conservateurs aux élections. [...]
[...] Il sera ensuite tenancier d'un débit de boisson, puis agent d'assurances. Sa femme meurt et il abandonne ce commerce. Il obtint ensuite une licence pour être débitant de tabac à Pluguffan. Mais en butte à l'opposition du curé qui incitait au boycott de son commerce, car Déguignet était ouvertement anticlérical, il dut quitter la commune au bout de quelques années. Retombé dans la misère, il passera ses dernières années à Quimper où il fréquentait la bibliothèque municipale pour y lire les journaux républicains. Il rédigea même sa vie. [...]
[...] Commentaire d'un extrait des mémoires de J-M Déguignet : Vive la république ! A bas la calotte ! Sommaire I.Une forte influence monarchiste 3 A.Une campagne oppressante 4 B.Des élections sous surveillance 4 II.La campagne républicaine 5 A.La montée du mouvement 5 B.Une Campagne discrète 5 III.Les résultats des législatives 6 Conclusion 6 Bibliographie 7 Annexe Introduction Vive la république ! À bas la calotte ! est extrait des mémoires de Jean- Marie Déguignet dont la première partie fut publiée dans la Revue de Paris pendant l'hiver 1904-1905, le reste sera publié en 2001 après de longues recherches dans les archives d'Érgué-Gabéric1. [...]
[...] Il est possible aussi de constater que les châtelains organisent chez eux des rastels[1] (ligne lieu où ces derniers feront évidemment de la propagande pour leur candidat. La messe est aussi un lieu de propagande, les curés (qui sont conservateurs) exercent des pressions sur les fidèles. En plus de cette campagne très présente, Déguignet raconte une anecdote sur la volonté inébranlable des conservateurs de gagner. De la ligne 85 à 93, il c'est vu recevoir des promesses contre la fin de sa résistance républicaine. [...]
[...] L'extrait se déroule en 1876, lors des élections législatives sous la troisième république, menée par le gouvernement conservateur du président Mac-Mahon. Les élections opposent le candidat monarchiste Augustin Dumarnay et le candidat républicain Louis Hémon dans le village d'Érgué-Armel. Le texte emmène à se demander comment se sont déroulées par l'exemple d'Érgué-Armel les élections législatives de 1876 en province. Il est d'abord nécessaire de se demander si les monarchistes et Église ont su user de leur influence pendant les élections et par la suite savoir comment les républicains ont organisé leur campagne, il sera bien entendu intéressant de connaître les résultats des élections. [...]
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