Le document que nous avons entre nos mains s'intitule l'arrivée de Da Ponte à Venise. Il est un extrait de sa biographie nommée : Mémoires de Lorenzo Da Ponte. Cet ouvrage a été traduit et édité par les éditions Mercure de France, à Paris en 1988.
[...] Il s'initie au métier de librettiste avec Mazzola L'arrivée de Da Ponte à Vienne Mazzola écrivit une lettre de recommandation en faveur de Da Ponte qu'il devait présenté à Salieri. Il a été très élogieux dans cette lettre et cela permit à Da Ponte d'être bien accueilli : « Ami Salieri, mon bien-aimé Da Ponte vous portera ces lignes ; faites pour lui ce que vous feriez pour moi : son coeur et son esprit le méritent », l. 47-48. [...]
[...] Mais le comte Guido Cobenzl lui demandait de passer par Vienne pour donner un lettre à son fils avant de se rendre à Dresde. Arrivé à Vienne, la ville est en deuil car l'impératrice est décédée. C'est son fils Joseph II qui prend le trône. Il donna la lettre à Philipp qui avait signalé la joie ressentie lorsqu'il avait lu le poème qui lui avait été dédié : « J'en reçu un accueil parfait ; il me parla du poème que j'avais écrit pour lui ». [...]
[...] Rodolfo Coronini a écrit un ouvrage intitulé « Fasti Goriziani », une histoire poétique de Gorice glorifiant sa noblesse. Da Ponte à travers ses écrits contribue à promouvoir l'idée selon laquelle l'aristocratie se mérite bien plus qu'elle ne s'hérite. En effet, les Cobenzl ont été promus à la noblesse et élevés au rang de comtes en 1675 seulement. Ainsi, les vers de da Ponte permettent de mettre en avant la méritocratie dans l'accession aux charges, opposée à l'accession par l'hérédité. [...]
[...] II Les mobilités de Da Ponte et son ascension 1. Le désir de se rendre à Dresde après un bref passage à Vienne Da Ponte décide de se rendre à Dresde pour se mettre au service de l'électeur de Saxe comme son ami Mazola. L'appui et le soutien financier des Cobenzl permet à Da Ponte de pouvoir entamer son voyage vers Dresde. Da Ponte a sollicité dans un premier temps le soutien de son ami Mazzola. Ces derniers se sont connus à Venise et étaient tous deux sous la protection de Giorgio Pisani. [...]
[...] URL : http://journals.openedition.org/diasporas/412 Martina Grečenková, « L'itinéraire professionnel et l'univers intellectuel des bureaucrates éclairés », Histoire, Économie et Société, XXIII n° p. 503-524. David Hennebelle, « Noble, musique et musiciens à Paris à la fin de l'Ancien Régime », Revue de musicologie, LXXXVII n° p. 395-417, Christine Lebeau, « De l'utilité du monde. Réseaux viennois à Paris (1750- 1777) », in Brigitte Massin (dir.), Mozart, les chemins de l'Europe : actes du congrès de Strasbourg 14-16 octobre 1991, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg p. [...]
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