Commentaire du Discours de Bayeux du Général de Gaulle - publié le 13/06/2012

Thèmes abordés

Général de Gaulle, pouvoir exécutif, régime parlementaire, Colombey-les-deux-Eglises, guerre mondiale

Résumé du document

L'auteur est né le 22 Novembre à Colombey-les-deux-Eglises. Général et homme d'Etat français, il fut l'un des chefs de la résistance pendant la seconde guerre mondiale et chef du gouvernement en exil. Il est le fondateur de la Vème République dont il fut le 1er président de 1958 à 1969.

Extraits

[...] Ainsi De gaulle rejette le réégime d''assembléée et opte pour l''organisation d''un Parlement bicamééral Le rejet de l'' ultra-parlementarisme : Dans ce discours, le Géénééral de Gaulle rejette le réégime d''assembléée, c''est-àà-dire le réégime parlementaire dans lequel l''Assembléée monopolise le pouvoir en ôôtant àà l''exéécutif toute autonomie, comme ce fut le cas dans la pratique de la Troisièème Réépublique. De Gaulle insiste sur la souverainetéé nationale qui est le principe selon lequel les organes de l''Etat exercent leur pouvoir en qualitéé de repréésentants qui seuls peuvent exprimer la volontéé de la Nation. C''est au peuple que revient l''exercice la souverainetéé par l''interméédiaire de repréésentants qu''ils doivent aider dans la fonction léégislative, notamment par la procéédure du rééféérendum. D''autre part, le peuple doit éégalement intervenir pour l''éélection du Préésident de la Réépublique. [...]

[...] En ce qui concerne le gouvernement, le Géénééral de Gaulle l''envisage tel qu''il est aujourd''hui. D''abord ««gouvernement ( ) est collectivement responsable devant la nation tout entièère Donc on a làà la traduction d''un réégime parlementaire dualiste avec un gouvernement responsable devant le Préésident de la Réépublique et devant une des Chambres du Parlement, c''est-àà-dire pour le Géénééral de Gaulle, devant la repréésentation nationale tout entièère, puisque pour lui, le Préésident doit êêtre éélu par le peuple. De plus, le gouvernement ne doit pas êêtre que le mandataire d''un parti Il ne doit donc pas procééder des assembléées, sous peine d''aboutir àà la confusion des pouvoirs, ce qui serait prééjudiciable àà son autoritéé et entraîînerait une instabilitéé gouvernementale comme sous la III Réépublique. [...]

[...] L''auteur est néé le 22 Novembre àà Colombey-les-deux-Eglises. Géénééral et homme d''Etat franççais, il fut l''un des chefs de la réésistance pendant la seconde guerre mondiale et chef du gouvernement en exil. Il est le fondateur de la Vèème Réépublique dont il fut le 1er préésident de 1958 àà 1969. Au lendemain de la guerre, le peuple a optéé par rééféérendum pour l''éélaboration d''une nouvelle constitution. Aprèès l''ééchec de la 1èère constituante le 5 mai, une nouvelle assembléée a éétéé éélue. [...]

[...] A deux reprises, le Géénééral éévoque clairement dans son discours les termes de continuitéé»» et d'' arbitrage national au dessus des contingences politiques Ceci est la mission spéécifique déévolue au Préésident de la Réépublique qui a la charge de l''intéérêêt géénééral, en s''imposant comme un préésident arbitre et garant de la continuitéé de la nation. Il est donc investi d''un pouvoir d''action et n''est plus un Préésident effacéé comme sous la Troisièème Réépublique. De plus, il béénééficiera d''une léégitimitéé populaire ééquivalente àà celle du Parlement grââce au suffrage universel direct. [...]

[...] Elle aura donc le dernier mot et participe alors au vote dééfinitif de la loi. En ce qui concerne la seconde chambre, pour le Géénééral de Gaulle, il faut attribuer àà une deuxièème assembléée éélue et composéée d''une autre manièère la fonction d''examiner publiquement ce que la premièère a pris en considéération, de formuler des amendements, de proposer des projets et elle compléétera la premièère en l''amenant, soit àà rééviser ses propres projets, soit àà en examiner d''autres Donc on en dééduit làà que cette seconde Chambre dispose du pouvoir léégislatif en ayant l''initiative des lois, en modifiant celles de la premièère Chambre et donc exerce ainsi une sorte de contrôôle sur la premièère assembléée afin que celle-ci ne devienne pas toute puissante. [...]