Le texte que nous allons étudier est extrait de l'éditorial du journal résistant Combat, écrit par Albert Camus datant du 8 août 1945. Un éditorial est un article à prise d'engagement de la part de l'auteur, celui-ci se prononce à propos d'un événement d'actualité important. Ici, Camus, célèbre écrivain et philosophe français né en 1913 et décédé en 1960 nous donne sa vision de l'attaque nucléaire qu'a subie Hiroshima deux jours auparavant. En ce 6 août 1945, la Second Guerre mondiale est terminée en Europe mais au Japon la situation est loin d'être réglée. Les Américains lancent la première bombe nucléaire jamais crée. Le lendemain de la parution de l'éditorial de Camus, les Etats-Unis vont lancer une deuxième bombe nucléaire sur Nagasaki. Ce sera la dernière attaque de ce genre jusqu'à aujourd'hui. Ces événements se verront être la base de la Guerre Froide. Albert Camus se montre ici inquiet de la révélation qu'une telle arme existe mais il s'interroge surtout sur la justification de l'usage d'une arme aussi destructrice (...)
[...] Or, ce sont ces deux mêmes puissances qui vont s'affronter de 1947 à 1991, pendant la période de tension appelée Guerre Froide. De plus, la première phrase soulignée signifie que dans un monde déjà extrêmement marqué par les affrontements militaires de la Seconde Guerre Mondiale ayant déchirés le continent européen durant six ans mais aussi le continent asiatique, les Hommes, toujours plus assoiffés de sang en veulent davantage. Cette découverte que représente la bombe nucléaire est l'accomplissement ultime de la chasse à laquelle se livre l'humanité depuis des siècles. [...]
[...] Camus montre du doigt qu'ici, la science incite à faire toujours plus de morts inutiles. La troisième et dernière phrase soulignée nous prouve qu'il existe toujours pire que le présent. Ainsi, malgré l'horreur des deux Guerres Mondiales ayant à jamais changées la face du monde, où la vie au quotidien n'était pas aisée, l'arrivée de la bombe atomique sur les épaules de tout un chacun est un poids énorme. Ils ne vont dorénavant plus vivre que dans l'angoisse, l'appréhension et la peur qu'une bombe nucléaire ne raye leur ville de la carte. [...]
[...] De plus, l'écrivain affirme que les grandes puissances tels que les Etats-Unis ont des droits supérieurs aux pays moins puissants. Ces droits justifient donc l'usage de la bombe atomique puisque les Etats- Unis, étant la première puissance au monde, peuvent faire ce que bon leur semble. L'auteur n'est clairement pas d'accord avec ces pseudo-justifications. Dés la première phrase, nous nous doutons qu'un événement grave s'est produit grâce au côté pathétique de restreindre le monde à peu de chose Camus se révolte d'entendre dans tous les médias la publicité faite à cette atrocité. [...]
[...] Histoire L'inquiétude d'un intellectuel après le bombardement d'Hiroshima. Le texte que nous allons étudier est extrait de l'éditorial du journal résistant Combat, écrit par Albert Camus datant du 8 août 1945. Un éditorial est un article à prise d'engagement de la part de l'auteur, celui- ci se prononce à propos d'un événement d'actualité important. Ici, Camus, célèbre écrivain et philosophe français né en 1913 et décédé en 1960 nous donne sa vision de l'attaque nucléaire qu'a subie Hiroshima deux jours auparavant. [...]
[...] Aujourd'hui, l'hyperpuissance américaine lui assure de ne jamais être mis à mal. Si les américains décident de quelque chose, personne ne pourra réellement l'éviter. De plus, l'intimidation engendrée par la destruction d'Hiroshima n'a pas conduit le Japon à capituler. C'est pour cette raison que trois jours après que Hiroshima ait été rayé de la carte, ce fut au tour de Nagasaki de connaitre le même sort. Les deux grands pays sortis vainqueurs de cet affrontement auront été les Etats-Unis et l'URSS. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture