« Quant à moi, je décidai de faire de la politique » (l.35). Cette phrase-choc qui conclue l'extrait marque la volonté d'Adolf Hitler de prendre le contrôle du pays légalement par les voies de la politique en mettant en avant différentes idées qu'il expose succinctement dans cet extrait et plus en plus profondeur dans l'ensemble de son livre.
Cet extrait est tiré de l'ouvrage Mein Kampf écrit en 1924 par Adolf Hitler durant sa détention à la prison de Landsberg à cause de l'échec de son coup d'État « le putsch de la Brasserie » en 1923. D'abord nommé Quatre années et demie de combat contre les mensonges, la sottise et la lâcheté, il le dicte à ses compatriotes emprisonnés comme notamment Rudolf Hess.
Son nouveau titre "Mein Kampf ", ("Mon combat") plus efficace et plus évocateur a été trouvé par son directeur de la maison d'édition du parti, le NSDAP. Il en rédige un deuxième volume qui est alors accolé au précédent. Dans ce livre, il se livre pour justifier son putsch et poser les bases de ses actions futures.
Les destinataires de ce livre sont en premier lieu, les fidèles du NSDAP puisque ce livre sert de feuille de route au parti. Ensuite à cause d'une grande propagande menée par Goebbels comme des films publicitaires, des publicités dans les journaux ou encore une distribution à chaque nouveau couple marié, il y a 280 000 exemplaires en 1932.
[...] Ils se composent notamment des milieux de gauche notamment l'extrême gauche qui est mentionné par le terme rouge (l.21). Les mouvements de gauche ne voulaient pas l'entrée en guerre. C'est pourquoi, les forces de gauches et en particulier la ligue spartakiste a organisé la révolution de novembre 1918 qui privent alors, selon Hitler, l'Allemagne de toute victoire militaire. Les Juifs sont également considérés comme des traitres (l.34) Avec le Juif, il n'y à point à pactiser, mais seulement à décider : tout ou rien En effet, la thèse d'un complot juif international est mise en avant. [...]
[...] En fait, l'Allemagne est devenue république non seulement par Scheidemann qui proclame : vive la République allemande et par Liebknecht : vive la République sociale allemande Les majoritaires ont proposé de constituer le nouveau gouvernement avec l'USPD, et élisent le Conseil des commissaires du peuple composé de 6 personnes majoritaires et 3 USPD). C'est le début de la république de Weimar. Cette prostration se lit à travers le secours demandé à Dieu d'aider le peuple allemand dans ce changement de régime politique. [...]
[...] Ce grand admirateur de Nietzche et de Wagner commence à étudier les thèses pangermanistes visant à l'unification de tous les germanophones d'Europe. Il s'engage dans la Première Guerre Mondiale (1914-1918) avec une exaltation pour cette entrée en guerre. Engagé comme volontaire, il se bat sur le front ouest dans le seizième régiment d'infanterie bavarois. Il est remarqué par ses réussites lors de missions d'estafette entre officiers dont il reçut la décoration de la croix de fer 1ère classe. En septembre 1916, il se retrouve à la bataille de la Somme où il fut blessé à la cuisse le 7 octobre. [...]
[...] Extrait de Mon combat, d'Adolf Hitler, Nouvelles Editions Latines p 203-205 où le prêtre annonce à l'hôpital de Pasewalk l'armistice de la Première Guerre Mondiale Quant à moi, je décidai de faire de la politique (l.35). Cette phrase choc qui conclue l'extrait marque la volonté d'Adolf Hitler de prendre le contrôle du pays légalement par les voies de la politique en mettant en avant différentes idées qu'il expose succinctement dans cet extrait et plus en plus profondeur dans l'ensemble de son livre. [...]
[...] Après les premiers assauts, la guerre s'oriente vers une longue et lente guerre de position dans les tranchées. Cependant en aout 1918, le front allemand recule et Ludendorff, adjoint du maréchal Hindenburg, fait pression sur le pouvoir politique pour demander l'armistice. D'autant plus que Clémenceau exige une capitulation complète de l'Allemagne sans négociations. Le 21 octobre, une rébellion éclate à la base navale de Kiel, lorsque le commandement miliaire, sans consultation du gouvernement, ordonne une ultime sortie à la flotte allemande. [...]
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