Pour arriver à cet objectif de victoire, Clémenceau désire que tout soit fait pour faciliter la vie et la victoire des combattants français, ainsi de la ligne quinze à la ligne vingt sept, il appelle le peuple tout entier à soutenir les poilus et ce sans aucune division (...)
[...] Clémenceau veut également faire part dans ce discours de sa volonté de réunifier le pays, de remettre au goût du jour l'Union sacrée et de faire la chasse aux embusqués qui ne permettront pas à la France de vaincre (ligne vingt et une et vingt deux). Il légitime alors son action dont va faire parti la censure et les arrestations de personnes mêlées de près ou de loin à des actions pacifistes, comme Joseph Caillaux. Clémenceau exprime également son souhait de voir plus de partage et d'entente entre les alliés pour que l'Europe ne sombre pas de nouveaux dans le despotisme (lignes vingt cinq et vingt six) ; Clémenceau fait également référence aux nations ennemis comme des nations vielles et barbares (ligne vingt quatre) car ayant encore un régime autoritaire et despotique mais disposant d'une force armée bien moins surannée que leur régime politique (ligne vingt trois et vingt quatre). [...]
[...] Histoire Explication Historique de Texte Rien que la guerre (1917), Clémenceau Ce texte est un discours, baptisé Rien que la guerre prononcé le 26 Novembre 1917 par Georges Clémenceau alors Président du Conseil de la IIIème République française. A cette date, la guerre fait rage en Europe et notamment sur le front Ouest où s'opposent français et britanniques d'une part, autrichiens et allemands d'autre part. Durant l'année 1917 et notamment après trois années de combats sans relâche, les esprits se démobilisent. [...]
[...] Clémenceau s'engage alors à réparer ses crimes et ce non pas par des actes de barbaries mais grâce a la justice (lignes quarante et quarante et une). Il s'engage également à être entièrement impartial envers les personnes accusées et que les droits de ces personnes de seront pas outrepassés. Mais ceci se révélera faux puisque certaines personnes seront arrêtés et exécutés sans avoir droit à un réel procès. Clémenceau ne veut aucune faiblesse dans le camp français (ligne quarante quatre), ce qui sous-entend qu'aucun comportement déviant ne sera toléré, comme le pacifisme ou encore les mutineries des soldats, comme ce qui s'est passé en Avril 1917. [...]
[...] On voit aussi que Clémenceau est déterminé à terminer la guerre et c'est pour cette raison qu'il sera surnommé le Tigre ou bien encore le Père la Victoire Ce discours prononcé en Novembre 1917 devant les députés à l'Assemblée Nationale aura permit de ré mobiliser la France pour l'effort de guerre, mais ceci s'accompagnera de mesures pour le moins coercitives et ce même pour d'anciens ministres. La politique de Clémenceau et l'homme lui même aura par ailleurs une grande popularité auprès des combattants. Cette re- mobilisation aura été nécessaire en l'attente de l'aide américaine qui arrivera début 1918 La réussite de la politique de Clémenceau montre par ailleurs que contrairement à ce que pensaient les allemands et les austro-hongrois, les démocraties ont été capables de survivre a un conflit armé. [...]
[...] Avec cette volonté de transparence, Clémenceau veut sans doute rassuré les combattants sur le fait que contrairement aux généraux comme Nivelle, les hommes politiques se préoccupent de leur sort et de leurs conditions de vie. Clémenceau fait également référence à la France saignante (ligne dix sept), ce qui est véritablement le cas, puisque près d'un million deux cents mille français perdront la vie et plus de quatre millions seront blessés au cours du conflit. Clémenceau parle également du devoir de l'arrière, qui doit tout faire pour soutenir les combattants du front (ligne dix neuf), il prépare également sa politique qui va être de venir lui-même soutenir et visiter les poilus dans les tranchés pour leur redonner le moral. [...]
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