1946, 1965, cinéma, contexte géopolitique, roman biographique, Jean-Jacques Jelot-Blanc, Louis de Funès, film cinématographique, septième art, après-guerre
Le corpus documentaire suivant a pour objectif de montrer que le cinéma français évolue dès l'après-guerre en mettant en avant les résistants dans une France qui veut passer à autre chose et considérer la guerre comme une parenthèse. Le cinéma rencontre un grand succès, car c'est une forme d'échappatoire aux difficultés dues à la Seconde Guerre mondiale et à la Guerre froide. Mais c'est aussi un reflet des réalités et des problématiques de la société entre la reconstruction, la modernisation et le contexte international. Ainsi, l'industrie cinématographique française fait face à la concurrence américaine en développant de nouveaux courants et en présentant de nouvelles icônes dans un cinéma qui attire par la proposition d'une offre diverse en réponse à une demande conséquente.
[...] Dans quelles mesures le cinéma constitue un moyen de se détourner du contexte géopolitique en France entre 1946 et 1965 ? En réponse à cette problématique, nous étudierons les enjeux de la sortie de guerre au cinéma avec des films qui évoquent les nouveaux enjeux du quotidien dans le cadre du progrès et de la modernité voulu par les "Trente Glorieuses" (1946-1979). Puis, le cinéma français tente de se détacher, en tirant un certain prestige de son modèle, de la conséquence du cinéma américain. [...]
[...] Le cinéma cherche à présenter le traumatisme de la guerre comme une parenthèse au profit de l'image d'une guerre qui a suscité la mobilisation, le patriotisme et l'héroïsme d'une part de la population qui est alors vu identifié comme étant une majorité. Pourtant le nombre de résistants, bien qu'il soit contestable, n'est pas si représentatif. Selon Robert Paxton en 1944 le chiffre s'estime entre et résistants sur une population totale de plus de quarante millions. L'américanisation : la prépondérance du cinéma américain importé en France Cette photographie officielle représente la signature des accords des secrétaires d'Etat français et américain Blum-Byrnes le 28 mai 1946. [...]
[...] Les priorités ne sont plus les mêmes. L'heure est à la modernisation de la France. La reconstruction : une priorité post-guerre Dans cet extrait de Mélodie en sous-sol de Henri Verneuil en 1963, Jean Gabin, l'acteur principal, sort de prison et prend les transports en commun qui sont bondés pour retrouver sa petite maison de banlieue. Or, depuis la reconstruction, la ville de Sarcelle a changé, l'architecture est tout à fait nouvelle et méconnaissable. Un peu perdu, il finit par retrouver sa maison encastrée entre de grands immeubles dans un style qui dénote totalement. [...]
[...] . page 11 Le succès du cinéma en salle Des comédies (musicales, romantiques) . aux films d'aventures, policier Conclusion : . page 14 Bibliographie Ouvrages généraux : Patricia Hubert-Lacombe. Le cinéma français dans la guerre froide (1946-1956), Paris, L'Harmattan Jeancolas, Jean-Pierre, et Michel Marie. Histoire du cinéma français. 3e éd, A. Colin Chapitres 2 et 3. Raflik-Grenouilleau, Jenny. [...]
[...] Le tout premier est Le petit soldat, un film français de Jean-Luc Godard tourné en 1960 mais censuré jusqu'en 1963. C'est l'histoire d'amour d'un déserteur au moment de la guerre d'Algérie. Mais, le premier film a vraiment évoquer directement cette guerre pleine de tabous est La bataille d'Alger en 1966 réalisé par Gillo Pontecorvo. Seulement quatre ans après la fin de cette guerre, le film met en avant une vision critique du colonialisme, une présentation des actions du FLN et la violence de la répression. [...]
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